Voilà comment je résume le roman écrit par Anna Gavalda « Ensemble, c'est tout » dont la dernière page fut comme la première, un hymne à tout ce dont nous sommes capables, par gestes interposés .
Tous sont paumés, Maxime, Philibert, Frank, Paulette, perdus dans la vie, perdus par la vie, et pourtant il suffira de les réunir pour qu'ils se découvrent de ces habits étriqués, qui leur collaient si mal à la peau, dont la société les avait affublés ...
Elle, Maxime, s'alanguit au froid de l'hiver qui, depuis la mort de son père, lui a ravi l'illusion du printemps qu'elle faisait fleurir par ses dessins, se tuant de maigreur au nettoyage de bureaux, faute de la nourriture mentale produite par l'art qui soudain lui fait faux bond .
Philibert est né au sein d'une illustre famille noble de nobles, qui se vêt encore des vestiges du passé, fier de ses aïeux et bégayant sa vie à force de se chercher une place dans la modernité du temps présent .
Frank fut un petit garçon élevé par ses grands-parents au village du bonheur, jusqu'à ce que sa mère détruise son univers l'emportant pour un temps de la cuisine de Paulette, où pourtant elle le ramènera en morceaux ...
Seuls, ils étaient perdus, se noyant au cours d'eau de la vie, galérant leur solitude de travers par l'absence de confiance, ils atteignaient le fond !
Mais Philibert recueille Frank, sauve Camille, Paulette les rejoint, et ensemble point par point ils se cousent des habits neufs dans la soie du bonheur ...