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L’ORDRE LIBERTAIRE par MICHEL ONFRAY
Sous-titré « La vie philosophique d’Albert Camus »
Ce furent d’abord des échanges verbaux sur des plateaux télé,( où notre philosophe des temps modernes n’est pas toujours apprécié), suivis de mes soirées à échanger les mots contre des mots sans le support de la lecture …
Philippe dans son immense générosité à mon égard s’en fut pour ma fête des mères m’acheter le texte dans lequel je suis plongée … qui me donne à penser plutôt qu’à médire du bien fondé d’un texte qui se lit pour se comprendre, j’en suis à la moitié qui me fait découvrir la générosité humaine d’un homme que la vie a servi malgré ses origines ( ou peut-être grâce à elles) au point qu’à ce jour il titille encore nos consciences …
J’aborde ma méconnaissance d’un auteur qui a pourtant bercé mon adolescence, Sartre à qui je dois beaucoup, (d’être devenue ce que je suis), aurait été un profiteur en l’art social, sachant tirer profit d’une scène quelle qu’elle soit pour exhiber son rôle … aidé en la mesure par Simone de Beauvoir qui par ses écrits légitimait « les mensonges » …
Que m’importe la nature des maître d’œuvre, leurs écrits m’ont aidé dans la construction de mon « moi » pour cela je leur garde ma reconnaissance, ainsi en fut-il aussi de Nietzsche .
D’Albert Camus je n’avais lu que La Peste et L’Etranger, peut-être en tant qu’obligation scolaire, je n’en ai plus souvenance, mais ces deux livres ne m’avaient pas incité alors à pénétrer l’œuvre plus à fond, aujourd’hui, l’envie m’en vient grâce à M. Onfray .
Pour ma fête des mères, Gorian et Genseric m’offrent ce plaisir, non pas la pléïade, dont la finesse des pages ne résisterait pas à ma façon de lire, qui malmène l’objet source de mon savoir, en triturant le volume de mille manières, annotant de mes mots les mots qui les motivent, faisant qu’après lecture le livre n’est plus ce qu’il avait été, tout comme moi, mais 14 folios qui m’aideront à passer l’été en bonne saison …
Bonne fête à toutes les mères !
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Commentaires
à 22h précises tous les soirs d'été le micro du camp diffuse "El Silencio" avant de nous souhaiter en trois langues une bonne nuit ...
à cette heure là, toi et moi jouons au scrabble ... mais il est vrai que avant et après les livres sont à ma merci ...
3giulio 1Mardi 15 Mai 2012 à 09:03Onfray écrit tellement bien qu'il donnerait envie à un salafiste ou à une grenouille de bénitier de lire Althusser. Mais je ne m'y laisse plus prendre. J'ai commencé à lire les carnets de Camus (hérités en moult volumes de ma mère - je n'avais lu de Camus que l'Étranger, à l'école bien sûr + une pièce de théâtre dont je ne me souviens plus), mais je ne m'y suis pas retrouvé, ni rien d'autre d'ailleurs qui me passionne encore.
je te dirai après l'été ce qu'il en sera de ma lecture Giulio, pour l'instant j'éprouve bien cette curiosité qu'au fil des pages de "L'Ordre Libertaire" les mots me procurent ...
Seul "l'Etranger" se cachait dans mon grenier, "La Peste" m'ayant été prêté ou l'aurais-je loué à la bibliothèque ? Cet été sera donc Camusien entrecoupé de quelques autres auteurs que je me ferai offrir pour mon anniversaire ...
amitié .
5giulio 1Mardi 15 Mai 2012 à 16:20Je viens de finir L'Ordre Libertaire, et dans la foulée La mort Heureuse de Camus, son premier roman, trouvé dans ses carnets écrit en 1937 (il a 24 ans) ce roman il ne le publiera pas, il le retravaillera pour devenir L'Etranger, que je vais lire à la suite, histoire de comparer ... Finalement La mort heureuse sera édité en 1971 ... et je le découvre en 2012 ... Le froid de nos plages en ce mois de mai pourri m'en aura donné l'occasion ...
Amitié Giulio .
Coucou Marie-Claude,
Comme beaucoup Je n'ai lu que "La peste" et "L'Etranger" alors que j'étais étudiante. Je n'en pas gardé beaucoup de souvenirs. Sans doute n'étions nous pas prêts pour cette lecture. Je suis revenue à Camus plusieurs fois et jamais je n'ai été "accrochée", à tel point que j'ai abandonné la lecture en cours de route. Je suis curieuse de lire tes commentaires après ton été camusien.
amical bisou
Josette
c'est l'avis général, y compris chez mes fils pourtant très littéraires, Camus ne crée pas l'envie ... Par contre M. Onfray qui par ses recherches mélange vie d'auteur et écrits m'a convaincue d'approfondir mes connaissances, j'ai donc commencé par son premier roman, et je vais essayer de comprendre pourquoi Onfray m'incite à comprendre l'homme au travers de son oeuvre ...
je te donne rendez-vous pour l'après ...
amitié Jo .
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Heureux d'avoir pu, par ce cadeau littéraire(livre de M ONFRAY) te faire découvrir CAMUS et ses nombreuses oeuvres que tu dévoreras devant la caravane à la mer, derrière les "coupe-vent"sous les doux rayons d'un soleil généreux j'espère! Pas un mot, pas de bruit....puis elle sursaute,...la musique du camping qui annonce 22H...
Quelle peste....!!!!( HiHiHi)