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L'EUTHANASIE AUSSI POUR LES MINEURS ?
Faut-il étendre le droit à l'euthanasie, légalisée en Belgique, aux mineurs non émancipés âgés d'au moins quinze ans ?
La sénatrice MR Christine Defraigne vient de déposer un projet de loi visant si pas encore à légiférer, à entraîner le débat sur des faits qui sont avérés sans qu'aucune loi ne les couvre ...
Il importe aujourd'hui, que le jeune malade à en mourir en fasse la demande auprès du médecin qui le soigne, que celui-ci entende sa souffrance physique et morale, qu'il considère la mort rapide inéluctable, pour nous dit l'Open VLD passer à l'acte ... illégalement ...
Une loi serait judicieuse qui selon le projet rentré, exigerait du médecin de s'assurer de la capacité de discernement et de l'état de la conscience du demandeur (le jeune lui-même) . Le médecin en outre serait tenu de consulter deux confrères, s'entretenir avec les parents, travailler au sein d'une équipe pluridisciplinaire ...
Histoire de poser des balises sérieuses aux situations tellement sérieuses que sont la vie, la mort et la souffrance ... Pourquoi seuls des adultes en auraient le droit ? Bien sûr resteraient hors loi tous ceux n'ayant pas atteint l'âge de 15 ans et qui aussi peuvent souffrir de maux incurables ...
A quel âge a t-on conscience de la souffrance ?
A quel âge possède t-on l'état de conscience ?
Nos sociétés prennent conscience de TOUT cela, reste à en débattre !
Tags : age, conscience, loi, souffrance, medecin
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Commentaires
1RafaëlSamedi 25 Septembre 2010 à 11:34L'homme n'est pas fait pour souffrir !Répondre2RafaëlSamedi 25 Septembre 2010 à 11:35Oups ! j'ai oublié un bisou...3Farfadet PatriceSamedi 25 Septembre 2010 à 12:11Bonjour Marie-Claude,
Je te prie de m'excuser mais ton illustration fait mal à voir, à entendre et à prendre en considération si réaliste fut-elle, en certaines circonstances et pour certains cas ...
C'est là, je te prie de m'excuser que je fais rentrer, pour la prendre en considération, la part de Dieu. Oui, ce Créateur pas si clément et qui n'a, semble-t-il, pas toujours le « bon il » pour sa Créature ...
Nous Humains, ne pouvons pas décider de tout et donc de l'heure de notre mort pas plus qu'on avait décidé de l'heure de notre naissance ...
Question: Doit-on se substituer aux « Régisseurs et Gardiens de nos Destins » sachant qu'avant de venir ici-bas, nous-mêmes, avons souscrit ?... *
La souffrance est vaine, inutile mais parfois elle prend une place si importante dans l'existence quil devient impératif de lui trouver un sens autant que den abréger la manifestation.
Doit-on l'évincer, à tous coups, sans avoir saisi sa raison d'être au delà de nos préjugés et envies qui nous conduisent à vouloir l'éradiquer ?...
Doit-on pour cela en arriver à la solution extrême ?
Si dispenser sciemment la souffrance doit être considéré comme le plus vil des outrages, la plus impardonnable des offenses faites à autrui, si ne pas soulager la souffrance quand on en a les moyens est aussi la plus odieuse attitude, la faire cesser en donnant la mort de la façon la plus douce et ce, même par Amour, demeure un acte dont on ne mesurera jamais assez létendue des conséquences au niveau karmique, c'est-à-dire influençant le destin de chacun des « acteurs » tant la victime de cette souffrance que ceux autour, layant abrégée de façon radicale.
Par mon propos, je viens de mengager avec mes convictions* qui ne sont pas forcément celles de tout le monde mais qui exprimées, bien humblement, présentent lavantage de voir cette problématique avec un regard plus large permettant davoir une approche plus conséquente de ce que lon décrit ici comme euthanasie
Ce qui est aussi vrai, cest quautour dune personne qui souffre, ses proches souffrent également et sans doute, même si différemment ressentie, cette souffrance, par eux, est vécue dune manière aussi forte.
Quel sens donner à cela, comment lendurer ? Jusque quà quelles limites et degrés, la souffrance est acceptable, pour le sujet, pour son entourage ? Que faire face à tant de souffrances qui nous paraissent vaines, immondes, inacceptables ?
Oui, ces questions que lon ne veut pas voir rester sans réponse, nous entrainent loin, bien loin des contingences habituelles et de la façon uniquement matérielle et existentialiste de considérer la Vie, façon qui nous empêche den approcher les véritables Sources
Cest déjà une souffrance que de réfléchir sur cet état, sur ce fait et, curieusement, on ne peut vraiment méditer à son sujet sans y faire intervenir lAmour lequel ne peut lui aussi se départir dune certaine souffrance qui laccompagne le plus souvent, contre notre gré
Oui, on touche là à des « Mystères de notre propre Humanité »* à respecter, à vénérer, et tentant de les approcher den considérer la Haute Nature Sacrée*.
Amitiés des Farfadets4last irokoiSamedi 25 Septembre 2010 à 17:22Bonsoir,
Je n'ai pas de réponse... je ne sais pas...
La seule chose que je sais c'est que vos textes nous force à réfléchir et à relativiser nos petits bobos de ts les jours...
Pour cela merci... et vivement que la médecine trouve quelque chose pour qu'au moins un enfant n'est jamais à souffrir... et même jamais à mourir... c'est tellement injuste.
Bonne soirée
L.I5MahinaSamedi 25 Septembre 2010 à 21:26Un sujet bien difficile et douloureux que celui-ci... Peut-on laisser un enfant (et oui...à 15 ans, on est toujours un enfant) décider de sa propre vie ou de sa propre mort....Je ne sais si j'arriverai à m'y résoudre... La souffrance est "inhumaine" et pourtant, elle est là, à n'importe quel âge de la vie, et l'on voit parfois de si jeunes enfants réfléchir et parler comme des adultes et prendre cette souffrance à bras le corps...Mais... à trop légiférer, ne tente-t-on pas le diable à se dire si vite, trop vite, j'arrête tout? Ne devarit-on plutôt pas dans tout hopital prendre en compte la douleur pour la réduire?....
Ce sujet à... est bien difficile! et fait assurément réfléchir et poser tant de questions!
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