Il me reste un peu de boulot au jardin, rentrer les racines de chicon, protéger quelques arbustes sensibles aux grands froids, et remblayer les empreintes de pas ferrés laissées en ma pelouse par un petit cheval ou un poney qui de la nuit, est venu s'y réfugier ...
Elle pourra alors venir s'épandre de blancheur, couvrant de sa moiteur la terre qui s'endort ...
Mais j'aimerais qu'elle traîne en chemin, me laissant dégagées les routes qui conduisent à Mouscron, une ville frontalière, qui dimanche nous convie à un amical apéro . Nous serons plusieurs à sortir de nos écrans virtuels, à se serrer pour de vrai les mains, à s'entendre, à s'écouter ...
Accroches-toi donc encore un peu au ciel, neige pourtant aimée, floconne donc à loisir en nuages vaporeux et suspend ton vol que je puisse jouir de ces heures propices ...
Tu sais combien Philippe répugne à salir ton voile immaculé de ses roues glissantes
Touché ! Puisses-tu être entendue. Bisous impatients...