Et je le déplore, pour aller lire vos blogs, pour écrire sur le mien, pour relever mes mails, pour parader sur facebook ...
C'est que les journées m'entraînent encore au-dehors, que le souffle chaud dans l'air sèche l'humidité naissante d'octobre commençant, et qu'il me semble bon d'accrocher le temps aux branches qui libèrent leurs feuilles, tondre une dernière fois la pelouse, veiller aux fleurs qui comme moi résistent en colorant de vie les coins d'ombre qui se projettent ... Sortir de terre les betteraves rouges, les accommoder pour l'hiver, cueillir les derniers haricots de peur de les perdre aux nuits qui se froidissent ...
Pourtant, j'ai tant de choses à dire ...
Lutter contre le mal ambiant qui s'étreint de misères, tenter de redonner confiance dans un monde qui se perd, vous dire que la vie toujours s'en sort même si les temps sont durs, qu'il faut s'accrocher contre vents et marées, tenir la barre et voguer vers le soleil qui demain brillera ...
Car en politique comme en économie que voulez-vous que fassent les puissants si nous n'existions pas ?
Allez, je vais, le soleil m'attend ...
Quelques fleurs en cadeau ...