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IL NEIGE SUR LIEGE .
Une ville qui avait fait naître outre son sirop, ses gaufres, et tant de petites gâteries que tous lui envient, fut à l’origine de la sidérurgie qui a envahi le monde donnant essor à l’industrie, cette ville forte de ses valeureux Liègeois, fut aussi celle qui par la bravoure des gens qui l’habitent aida le pays à vaincre et à chasser les Hollandais hors du territoire qu’aujourd’hui nous nommons Belgique …
Si les temps ont changé, si l’industrie capitule sous le poids de la finance, craignez bonnes gens que le bouchon de Liège ne saute, méfiez-vous de sa légèreté apparente, il canalise le pétillant du breuvage qui pour tous ne serait pas bon à boire …
De tes Princes-Evêques, il te reste Liège la grandeur, la vaillance et l’honneur que malgré ou surtout à cause du désespoir où on te plonge, tu feras rejaillir quand le bouchon sautera …
Pauvre Belgique, à peine sortie du dilemme communautaire, te voilà plongée dans les tourments économiques, Dexia que tu sauves … Liège sur laquelle il neige …
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Commentaires
Qu'importent les vents contraires qui tentent à abattre Liège, ils soulèvent l'indignation générale, ..., cela nous promet un automne "chaud" ...
581 familles viennent de perdre le boulot qui leur permettait de vivre, nous ne les laisserons pas tomber !
Tant pis pour le fric roi
amitié aux farfadets .
3giulioLundi 17 Octobre 2011 à 21:56Oui, un vent se lève, un peut partout. Forums alternatifs, indignés, gauches en progression, mais tout ça, sans que nos votes démocratiques châtient comme ils le mériteraient, les globalisateurs, les beaux-parleurs, les désindustrialisateurs, les bradeurs de l'Europe et ce, qu'il soient de gauche modérée ou de droite droite dans ses bottes. Seul un changement profond du système pourrait éclaircir l'horizon, mais si peu en veulent, réellement, d'un tel changement. La peur de l'inconnu ? Alors on préfère soutenir les banques et payer les travailleurs (une misère) pour qu'ils ne soient plus des travailleurs, mais deviennent un Lumpenproletariat désespéré, honteux, inerte et docile. Et chacun pour soi et la finance pour quelques-uns!
Tu résumes bien Giulio l'état d'esprit dans lequel nous "survivons", serrant jusqu"au dernier trou la ceinture craignant de perdre le pantalon qui cache nos misères ...
Mais si rien ne change, s'il nous faut subir encore davantage une austérité injuste, je sens souffler des vents qui pourraient déculotter ceux à la panse trop large ...
amitié .
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On ne brise pas un "vieux Chêne" comme ça !
Le "Liège", sous la rugosité qui pare son tronc puissant lui confère sa souplesse ...
Et ses feuilles tombent seulement au Printemps quand apparaissent les nouveaux bourgeons ...
Non on abat pas un "vieux chêne" comme ça !...
Amicales pensées