Nous n’avons pas le choix, tantôt le ciel est bleu, tantôt les nuages l’obscurcissent, alors nous sortons au grand air, puis vite nous rentrons … 

Dehors les oiseaux chantent et s’affairent, les roses s’épanouissent et nous parfument, le vert tendre des salades décore le noir de la terre, le chat saute à attraper les mouches, et moi je joue au jardinier … 

Dedans, une radio diffuse les nouvelles de la terre, la Syrie étouffe les Syriens, Angela Merkel nous enfonce dans la grisaille, la Grèce peine, l’Espagne la rejoint, l’Italie fait ce qu’elle peut … Tous nous désirons une éclaircie … 

Alors, nous ressortirons aux joies de l’été, oublier les maux de l’intérieur qui minent nos consciences, ainsi sommes-nous, désireux du meilleur et supportant le pire, cherchant à embellir les entrailles de la vie, dédaigneux des nuages qui passent … 

Car toujours ils passent, la Russie et la Chine devront accepter le réveil des Syriens, A.Merkel se taire au-devant des besoins de l’Europe, l’économie saine et juste renaître sur les cendres de la malsaine finance enfin vaincue, et le monde de repartir sous un soleil radieux … 

C’est entre soleil et pluie que la vie s’épanouit !