• DEMOCRATIE ?

    Il y a tant de démocraties que j’ignore le sens de celle dans laquelle je vis …DEMOCRATIE ?

    Il est dit dans mon pays qu’elle est d’ordre représentative, qu’il m’est donné d’élire mes représentants qui auront le droit de prédestiner mon avenir, me contraignant à subir la loi édictée que je suis sensée connaître …

    Je rêve parfois d’une démocratie populaire, où les besoins du peuple seraient rencontrés, où nos élus tiendraient compte du bien-être de chacun, élaborant tout en nuance l’art du vivre ensemble …

    Et je m’aperçois que la démocratie ne ressemble plus à rien .

    Quand un peuple décide souverainement d’élire ceux qui ne se fondent pas dans l’ordre mondial, les politiques dites démocratiques boycottent à tours de bras les tendances nouvelles, dénigrant la démocratie directe …

    Nous sommes loin de la définition haute en valeurs qui nous été donnée, pour favoriser l’éclosion des institutions nécessaires à l’entente des peuples, pourtant il nous faut considérer les progrès nés de cette démocratie basée sur l’essor économique des états qui a conduit à ces échanges entre plus offrants, oublieux des masses exclues par l’essence même de ce que leur définition de la démocratie ne se fond pas dans la nôtre …

    Il n’y a plus qu’un semblant de démocratie, qui nous attèle au bon vouloir du totalitarisme secret des bourses faisant la pluie plus que le bon temps, nous ayant entraîné aux risques cachés des emprunts inconsidérés commis par ces grenouilles qui voulaient aux bœufs ressembler …

    Démocratie, il serait temps de te redéfinir, finis les temps de l’agora, finis aussi les temps où l’occident régnait en maître de la pensée, 7 milliards de gens se pressent au portillon et désirent être entendus, seras-tu à la hauteur ?

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  • Commentaires

    1
    giulio
    Samedi 5 Novembre 2011 à 09:56

    Tout à fait de ton avis, et voilà un de mes articles publié il y a q'q's temps dans la Zeitung vum Lëtzebuerger Vollek, tout à fait dans ce sens, enfin...


    POUR UNE DÉMOCRATIE DÉMOCRATIQUE


    I. LA DÉMOCRATIE MENSONGE


     


    Détailler ici toutes les imperfections du système démocratique nous mènerait bien trop loin. Elles ne sont que trop connues. Il n'en reste pas moins, comme disait l'autre, que la véritable démocratie constitue à tout prendre le régime politique le moins mauvais. On peut lui faire bien de reproches: dictature des majorités, non-représentativité des gouvernements et parlements après des campagnes électorales mensongères ou démagogiques, altération de cette représentativité en cours de mandat suite à une carence de consultation et d'écoute populaires, lobbysme, népotisme ou dérives ploutocratiques, oligarchiques et élitistes.


     


    Mais, convenons-en, ces tares tiennent plus de l'humain que du système démocratique, et peuvent hypothéquer n'importe quel régime politique. Elles seront même exacerbés dans un cadre absolutiste. La démarche électorale cyclique dans le multipartisme parlementaire devrait au moins garantir une remise à zéro périodique des compteurs, sanctionner la mauvaise gestion et permettre à l'opposition (d'essayer) de mieux faire en cas de victoire. N'est-ce pas ce que nous croyons?


     


    En fait, livrer l'avenir de nos enfants, notre existence, notre santé, notre présent et notre devenir, par notre vote (qui ne signifie pas droit à la parole) à des politiciens qui en font ce qu'ils veulent, n'est pas à proprement parler de la démocratie. Car celle-ci se révèle, à l'épreuve de la réalité, être une caricature assez dérisoire de ce qu'elle se prétend. Presque aussi paternaliste au XXIe siècle, qu'elle le fut naguère dans les premières républiques comme Athènes, ou Rome, elle n'a de démocratie que le nom; ce n'est tout simplement pas de la démocratie.


     


    Et pourquoi? Ne reste-t-on pas endéans les défaillances et carences tolérables? Eh bien, non. On peut pardonner maints défauts à la démocratie, pour autant qu'elle en soit une. Pour tout vrai démocrate, le système démocratique actuel ne peut qu'être intolérable... encore faudrait-il qu'il puisse en être conscient.


     


    Prenez tout d'abord l'information des électeurs. Vous pensez sans doute être informés en permanence de la gestion du pays, ainsi que des discussions, décisions et oppositions y relatives, par la presse écrite et radiotélévisée? Oui, mais vous n'êtes pas informé objectivement. "A chacun sa vérité", écrivait Pirandello. En politique plus qu'ailleurs, la vérité est une valeur relative. Notez qu'on n'y est même pas obligé de vous mentir. En mettant plutôt l'accent sur ceci plutôt que sur cela, ou en omettant certains faits, on vous manipule à plaisir. Plus une vérité est dite, affirmée, entendue et répétée, plus elle devient normale, évidente et vraie. De ce fait, à notre époque de domination des médias, la "vérité" devient celle qui est proclamée par les médias les plus puissants, eux-mêmes au service des partis dominants, ou, pour le moins, fortement influencés par eux. Aussi, pour peu que vous n'ayez pas le temps, la curiosité ou l'envie de vous documenter partout et de toujours rester critique, leur "vérité" s'infiltre tout doucement, progressivement, subtilement dans votre subconscient, envahit votre conscience et vous prépare à accepter en campagne électorale tout ce que l'on vous sert dans ce sens.


     


    Mais il y a pire, du moins techniquement. Dans notre pseudo-démocratie parlementaire, la plupart des députés n'agissent nullement selon les desiderata de leurs électeurs, c'est à dire de ceux qui les ont élus, eux, nommément. Le système est pour ainsi dire institutionnellement faussé. Les députés suivent en général nolens volens ce qui a été décidé par leur groupe parlementaire et, pour le parti ou la coalition au pouvoir, par les ministères. Il découle de cette pantalonnade, qu'à moins d'avoir un gouvernement appuyé par une majorité parlementaire très faible (cauchemar des politiques, car bien plus démocratique), face à la plupart des gouvernements, les parlements sont réduits à des simples chambres d'enregistrement. L'opposition la plus virulente ne peut y empêcher une loi inique d'être votée ou motions et propositions sensées d'être rejetées. C'est une dictature, certes limitée dans le temps (législature, et encore...), qui ne s'appuie sur aucune autre légitimité que le cheque en blanc ramassé dans les urnes.


     


    Et en quoi le candidat Durand, à qui j'ai accordé ma confiance en inscrivant XX à côté de son nom, représente-t-il mes idées, idéaux et intérêts, quand, élu député, il s'aligne béni oui oui à une bande d'autres béni oui oui obéissant à un chef de parti ou ministre que je connais peu et qui n'a aucun compte à me rendre? Notez, ce ministre peut être quelqu'un de très compétent et prendre occasionnellement des mesures sensées. Mais cela arrive sous n'importe quel régime. Approuver le fait qu'un tyran ait pris une mesure utile, ne fait pas d'un citoyen son supporter. J'aurais d'ailleurs trop beau jeu à citer des dictateurs affameurs ou fous à lier. Non, imaginons à la limite un aspirant dictateur honnête et plein de bonnes intentions. Nous l'appellerons Doux Bonbon. Monsieur Hé Lecteur, partisan de la ligne politique démagogique de Doux Bonbon, vote pour lui. Ce vote est donc un cheque en blanc.


     


    En effet, Doux Bonbon ne se sent pas tenu d'agir conformément aux vœux de monsieur Hé Lecteur. L'autocrate, même quand il gouverne au mieux, en son âme et conscience, agit de la manière que lui estime bonne pour le peuple et non de la manière dont le peuple estime qu'elle soit bonne. L'idée maîtresse de toutes les dictatures, qu'elles soient abominables ou supportables, est l'incapacité politique présupposée du peuple, considéré mineur (unmündig), quand ce n'est pas carrément débile. Qu'on me dise dès lors, où réside la différence avec ce que nous appelons par commodité, opportunisme, ou simple ignorance: démocratie. Depuis quand un ministre écoute-t-il chez nous le citoyen, le simple particulier, la femme ou l'homme de la rue?


     


    à suivre


     


     


    POUR UNE DÉMOCRATIE DÉMOCRATIQUE


    II. LA LIBERTÉ MANIPULÉE


     


    Notre démocratie nous autorise certes à penser ce et comme nous voulons. Cette liberté nous est garantie constitutionnellement. La liberté. Que c'est beau! "Dites-là toujours, votre opinion!" Ah, qu'on se rince volontiers la bouche en haut lieu de cette eau là. Ça ne leur fait ni chaud ni froid, à nos dirigeants. Ils ont obtenu leur joli X ou double X , et ils mènent la barque à leur guise. Quant à la manière dont ils ignorent royalement la volonté des citoyens, voire de leurs propres électeurs, les exemples ne manquent pas. Prenez le nouveau lycée technique de Pétange que trois ministres ont décidé de construire en pleine zone industrielle (friches) sur une ancienne décharge, sans analyse sérieuse préalable des sols, à l'encontre de l'avis et malgré l'opposition des intéressés : élèves, parents d'élèves et professeurs. Et les Blair ou Aznar qui ont fait la guerre contre l'Irak quand plus de 80% de leurs électeurs y étaient opposés! "Vous risquez votre mandat? Problèmes de retraite? Voyez donc votre agent d'assurance pension complémentaire Exxon!"


     


    Mais trêve des exemples dont chacun vaudrait une dissertation complète! La place nous manque pour retracer ces impairs que la presse a largement commenté à l'époque. Je vous recommande pourtant de lire sur le thème du mépris des gouvernants de nos pays démocratiques pour la volonté des électeurs et sur la crainte des premiers que les seconds se mettent à réfléchir, l'article "Philosophie.com?" du philosophe Robert Redeker dans l'Humanité www.ac-toulouse.fr/philosophie/ensei/redeker26052001.htm


     


    L'indifférence, le manque d'intérêt , le "Que voulez-vous que j'y fasse?" de nombreux citoyens, semble pourtant trop souvent donner raison à nos mini-despotes. Mangerions-nous donc de ce pain là? Hélas, il semblerait que oui. Et c'est pourtant grâce à ce levain que montent les dictatures, ou qu'on s'y enfonce petit à petit, imperceptiblement, démocratiquement quoi. Combien d'entre nous ne votent-ils pas, faute de se documenter sérieusement et d'exiger des informations (et non des slogans), ne votent-ils donc pas simplement pour ce qui leur paraît le moindre mal. En Europe, partout où voter est un droit, non une obligation, l'absentéisme s'étend. Au Luxembourg, voter est obligatoire. Alors on y va... les yeux bandés et fléchette: paf! dans la case d'une liste... peut-être celle de nos habitudes, voire une liste de protestation. Oui, une liste, car même cocher des noms un par un, nous paraît souvent trop laborieux; ça exige que l'on s'informe, se documente, s'intéresse. Et voilà une liberté naguère chèrement acquise fourrée dans l'armoire à souvenirs à côté de la photo de papi avec mamie et la médaille du louveteau de l'année.


     


    Comment nos députés, censés nous représenter, peuvent-ils se croire autorisés à soutenir et à poursuivre cette mascarade, si ce n'est grâce à notre indifférence, ainsi qu'à notre complicité passive? Quand nous déciderons-nous enfin à les mettre en demeure de pratiquer la démocratie autrement qu'en s'en rinçant la bouche? Quand nous déciderons nous à exiger de chaque député, qu'il pèse de tout son poids sur le gouvernement et le parlement afin que soit pratiquée une meilleure information citoyenne au niveau des projets et une bien plus grande écoute de l'électorat avant décisions, votes en chambre ou réalisations. C'est en effet à cette condition seulement, que nos démocraties pourront être sauvées de l'inéluctable dérive vers l'absolutisme libéral-capitaliste incontrôlé (et incontrôlable, mais ça, c'est une autre histoire). Mais comment nous faire entendre, nous, simples citoyens?


     


    Les manifestations vous stressent, Messieurs-Dames les ministres(ses)!? Vous aimeriez le limiter, ce droit, n'est-ce pas? après avoir réduit vos administrés à un troupeau de moutons bêlants bien-pensants! Même votre petite larme croco-sentimentalo-pseudo-soixantehuitarde au rappel de vos frasques d'ado n'y change rien, Monsieur le Premier. Si vous écoutiez mieux l'électeur, vous lui éviteriez de devoir descendre dans la rue.


     


    Notez, je n'ignore pas que je parle à un mur... érigé avec un tas de prérogatives et privilèges. Devrions-nous plutôt nous adresser... au parlement? Peut-être. N'est-ce pas après tout la Chambre qui, conformément à sa raison d'être, devrait garantir la démocratie? C'est donc elle qui devrait veiller à ce que les ministères n'outrepassent pas leurs pouvoirs. Elle se doit en effet de refléter, préciser et réaliser la volonté populaire.


     


    Mais qui dit Chambre, dit députés. Il faut donc en appeler individuellement à chaque député, dépasser la simple polémique et aborder les problèmes concrets. Sans prétendre à une solution immédiate, ces problèmes devenus dossiers recevraient ainsi l'impulsion citoyenne qui permettrait aux politiques honnêtes, courageux et désintéressés qui nous restent, d'aller de l'avant. Car ils existent, oui, et pourraient être beaucoup plus nombreux si les électeurs l'exigeaient vraiment. Aux électeurs donc de le vouloir, de faire appel à leur dévouement, ainsi qu'à leur personnalité et à leur capacité de résistance face aux pressions des cliques, indispensable prémisse à la réalisation d'idées nécessitant une orchestration sans compromissions.


     


    En résumé, pour que notre démocratie mérite son nom, il faut que chaque décision majeure, mesure ou arrêté important, projet et proposition de loi fasse l'objet d'une véritable campagne d'information détaillée, au moins par voie de presse. Elle doit aussi être suivie de présentations publiques et de débats contradictoires organisés par les ministres concernés, ainsi que par chaque député dans sa circonscription. Seulement ainsi, le citoyen pourra accéder à une liberté de conscience et d'expression tant soit peu résistante aux manipulations politiciennes et médiatiques.


     


    à suivre


     


     


    POUR UNE DÉMOCRATIE DÉMOCRATIQUE


     


    III. UNE PARTICIPATION VÉRITABLE


     


    Ce qui s'impose avant tout et devrait être ancré dans la constitution, c'est qu'aucune proposition de loi ne puisse être soumise au vote de la chambre, ni mesure gouvernementale ou arrêté être appliqué, en cas d'opposition publique flagrante. Cette opposition doit pouvoir s'exprimer par nombre de lettres ouvertes, de pétitions ou de manifestations. Les députés (même et à fortiori ceux des partis au pouvoir) devraient d'ailleurs être les porte-parole auprès du parlement et du gouvernement de cette volonté populaire légitimée, et cela indépendamment de tout esprit de faction ou de parti. Cela exigerait bien entendu une plus grande indépendance des députés, prémisse sur laquelle je reviendrai plus loin.


     


    Et qu'on ne vienne pas me parler de la nouvelle proposition de loi du premier ministre sur le référendum! Tel le hunier qui claque au vent, notre Primus inter pares, maître à bord après (et avec) Dieu, sait le prendre, le vent... mais ignore le trou dans la cale et propose aux rameurs enchaînés les pieds dans l'eau montante de jouer aux copilotes. Car cette loi qui prétend promouvoir la démocratie participative, n'est nullement contraignante pour les pouvoirs en place et reste tellement bornée de tous côtés, qu'elle tient bien plus d'un nuage de poudre soufflé aux yeux de l'opinion publique que d'une quelconque écoute ou participation populaire.


     


    Aux citoyens de ne pas se laisser berner et d'exiger des pouvoirs publics une réelle prise en compte, ainsi qu'une institutionnalisation des pétitions et campagnes de signatures populaires! Les décisions, mesures ou arrêtes du gouvernement devraient pouvoir être remis en question et renvoyés devant le parlement par, disons, cinq à six mille signatures témoignant du refus des citoyens ou de leur doute quant à son bien fondé (tout comme en bicaméralisme, sauf qu'ici, la seconde chambre serait le peuple lui-même). Dix mille à douze mille signatures devraient entraîner l'abandon pur et simple des mesures ou lois contestées .


     


    Mais, direz-vous, dix, voire douze mille signatures, ce n'est pas la majorité des électeurs. Erreur! Une signature est une manifestation de civisme deux cent fois plus sérieuse que la croix (1) ou le X en tête de liste en isoloir lors d'élections anonymes et obligatoires. Dans notre petit pays, dix à douze mille signatures représentent sans doute la majorité absolue des électeurs doués d'esprit civique et de conscience. Cela changera peut-être un jour, et je le souhaite. Il serait toujours temps de revoir ces chiffres à la hausse, si davantage de citoyens apprenaient à s'intéresser à leur destin, ainsi qu'à celui de leurs enfants, de leur prochain et de leur pays. Ces chiffres ne sont d'ailleurs que des exemples et devraient être fixés par le parlement sur proposition d'experts.


     


    Soit dit entre parenthèses, il risque de se poser un problème autrement plus insidieux que le comptage des signataires. Une institutionnalisation des pétitions exigerait que l'on prenne un certain nombre de précautions. Si les questions sont en effet posées de manière incomplète, partiale ou tendancieuse, la dérive démagogique guette. Il serait de toute manière souhaitable soumettre la forme et surtout le contenu de ces pétitions à des conseillers (Experts assermentés? Conseil d'état?) avant de les proposer au vote populaire. Ces conseillers devraient examiner le fond et la formulation des pétitions, afin de garantir sa constitutionnalité et d'éviter toute dérive démagogique, corporatiste, partisane, opportuniste, raciste, ou xénophobe.


     


    Et nous voilà arrivés à cette prémisse essentielle annoncée à la fin du premier paragraphe de cet article. Il me semble en effet difficile de mettre en oeuvre pareille réforme sans abolir purement et simplement les groupes parlementaires (autrement que pour des raisons purement financières ou administratives) ou du moins proscrire tout élément de pression ministériel ou partisan visant à restreindre le libre arbitre de chaque député, qui ne doit être individuellement responsable que devant ses électeurs. Ces groupes constituent en effet des blocs d'influence qui rendent impossible tout travail original et critique positif, freinent la réflexion individuelle et empêchent les débats contradictoires constructifs.


     


    Ils marginalisent en outre les députés indépendants et les petits partis en les réduisant à une figuration bonne pour le folklore parlementaire, ne leur permettant d'exercer aucune influence politique sérieuse. Or, ce sont justement leurs analyses et réflexions qui sont à l'origine de la plupart des empêchements fondés et des projets constructifs. Leur unique chance d'être pris en compte consiste actuellement à être récupérés par les grands partis après avoir été accommodés à leur goût. Il faut donc en finir une fois pour toutes avec cette farce qu'est l'Ave César du sénat romain sous l'empire, que tous les députés d'un parti votent donc comme un seul homme selon les instructions du groupe ou du gouvernement, au lieu de mettre leur personnalité propre et leur intelligence individuelle au service de la collectivité.


     


    La démocratie existe depuis au moins 27 siècles (2). Allons-nous encore longtemps en tolérer les ersatz ou rester à bricoler (wurschtelen) autour de ses différentes variantes en attendant que les peuples lassés des tergiversations, impairs, pantalonnades et absolutismes non dits de nos pseudo-démocraties, ne cherchent refuge dans de nouvelles dictatures (3).


     


    *


     


    1) la croix sur un document fut longtemps la signature des analphabètes. Symboliserait-elle encore de nos jours la considération des politiques pour les électeurs? Question pour rire, bien sûr!


     


    2) sous Solon, homme d'état athénien 7e-6e siècle avant notre ère.


     


    3) celle du capital est déjà bien ancrée dans de nombreux pays. En Europe elle ne dit pas encore son nom, mais n'en place pas moins fort adroitement ses marques.


     


     


    Luxembourg, 10.6.2003


     


     

    2
    claudeleloire Profil de claudeleloire
    Samedi 5 Novembre 2011 à 18:43

    Et nous sommes nombreux à le penser Giulio, signant pétitions sur pétitions en espérant être lu puisque pas entendu ... ton idée de les faire reconnaître au sein des constitutions me paraît logigue évidente ( c'est pour cela qu'on les signe) sachant qu'elles n'auront qu'un pouvoir consultatif ... dont on ne tiendra même pas compte ou alors peut-être ...

    et j'espère encore parce que je le veux, qu'un jour la démocratie se définira autrement que sous le couvert des obligations d'état tenant compte des "cris" des peuples désireux d'exister ...

    amitié .

    3
    Lundi 7 Novembre 2011 à 12:05

     

    Démocratie !…

     

    Avec 7 milliards d'êtres humains annoncés sinon déjà présents ici bas… l'exercice n'est pas simple...

     

    Il y a tant d'éléments de tous ordres qui séparent les peuples, et, au sein de ceux-ci, tous les individus qui les constituent, à prendre en considération… S'ajoutent d'une part la problématique des ego tout puissant animant chaque être, attisant les soifs de pouvoir, dictant les envies de prendre les choses en mains parce que l'on se sent ou se croit à la hauteur de la situation et, d'autre part, les dérives liés à l'appât du gain, la quête de profit, eux issus du fascinant argent qui mène le monde...

     

     

    Vois-tu Marie-Claude on en revient toujours à ce constat qui ne favorise ni l'optimisme, ni la confiance à avoir dans le genre humain …

     

     

    Ceux ou celles qui cherchent à fuir le système, un « ailleurs », un « autrement », il en est pas mal de par le monde, dont le style de vie est bien plus raisonnable, pondéré et dicté par le respect envers la Nature... mais n'y-a-t-il pas là , une fois de plus, un effet de l'égoïsme renforcé par la bonne conscience que l'on se donne en vivant en conformité avec ces idéaux engageant de consommer de façon pondéré sans excès et d'être en phase avec ce qui préserve notre environnement... Déjà pour réaliser cela, il faut en avoir les moyens, du moins au départ ...

     

     

    Nous, Humains, ne sommes pas fait pur vivre comme des "Robinson Crusoé" mais pour vivre en société et pour que la dite société s'ordonne harmonieusement, on veut avoir recours à la démocratie … Dans un groupe de 100 humains combien d'avis, combien de points de vue se présentent ?… Et puis au vote il y aura toujours la part des insatisfaits qui n'ont pas la majorité et qui seront tenus à suivre la tendance majoritaire coûte qu coûte...

     

    Du changement : tout le monde en veut, des solutions tout le monde en a, avec ce « à chacun sa vérité »

     

    Et parfois les avis, comme les décisions à prendre et les conduites à tenir, fluctuent au gré des humeurs et des circonstances …

     

     

    La Démocratie… ce n'est pas simple... on se demande si ce n'est pas encore une utopie...

     

    En fait, tant que nous nous en tiendrons à envisager le sens de l'Existence - celle qui va de l'universalité à celle qui nous est propre - que du seul point de vue matérialiste lié aux apparences, nous nous confronteront toujours à cet écueil du « pouvoir lié à l'égoïté » source d'incompréhensibles et inadmissibles "injustices" ...

     

    Au delà de toutes confessions religieuses, il y a encore la possibilité de considérer que le noyau de nôtre être, comme ceux de tous les autres êtres vivants, passant sur Terre, a une existence propre qui dépasse largement les contingences de ce monde physique, lui, étant d'essence uniquement spirituelle...

     

    Et ça héla , c'est à chacun de s'en persuader, à partir de ses expériences de vie personnelle et les réflexions à en retirer ...

     

    Voilà qui pourrait donner un autre regard sans doute plus serein sur notre monde contemporain et les agissements des habitants de cette Terre …

     

    Ceci est ce que je pense sincèrement du fond du cœur ...

     

    Bien amicalement à vous

    Patrice Lucquiaud

     

    4
    claudeleloire Profil de claudeleloire
    Lundi 7 Novembre 2011 à 18:34

    Tout ce que tu me dis Patrice, me semble juste et est réellement désiré par tout un chacun, il n'en reste pas moins vrai que les normes démocrates établies par et pour nos peuples ne sont pas universelles, vois quand le Hamas se fait élire démocratiquement comment réagissent nos démocraties occidentales ... Nous gardons bien sûr en mémoire un certain Adolfe triste sire qui fut lui aussi porté au pouvoir par une certaine démocratie ...  Il faudrait s'accorder pour redéfinir "la démocratie" car vois-tu je crains que les plus ou moins 5 milliards de gens qui aujourd'hui n'adhèrent pas à notre définition, pourraient selon nos normes mathématiques nous emporter vers des horizons trop lointains que pour être nôtres ! Ils sont entrain de gagner en puissance la finance du monde, nous laissant pauvres de nous avec nos illusions dépassées ...

    Il serait temps d'écouter la voix des peuples et quand je dis peuple, je pense à tous ces jeunes (chez nous y compris) qui sont sur le carreau ... Demain ils pourraient cesser d'être pacifiques, parce que la démocratie aura failli !

    J'aimerais que cela soit évité ...

    Que nous puissions en simples individus pouvoir encore vivre à partir de notre réflexion issue de nos expériences personnelles et aider ainsi à la vie des autres ...

    amitié aux farfadets .

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

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