J'ai enfilé mes bottes de neige, revêtu un gros manteau et dehors m'en suis allée déblayer trottoirs et sentiers et passages, histoire de jouer ...
Osée hier découvrait cette neige qui n'existe pas au c½ur de son Afrique, à chaque pas, il s'arrêtait, dessinait au sol blanc ... son nom ... pour signer le tableau ...
J'imagine Tybalt et Tanaïs fouler de leurs petites bottes le blanc manteau qui recouvre Genval, là, je voudrais pouvoir voler ...et les voir ...
Un côté noir à cette blancheur, ces pauvres gens qui sans abris traînent au froid d'une société partagée entre l'accueil et le refus ...
Les régions et les communes ayant fait provision de sel, les routes semblent dégagées ... merci aux épandeurs pour avoir toute la nuit veillé à notre sécurité .
Pareille à l'enfant, j'aime ces moments enneigés, où du ciel au sol tout est blanc, aux horizons si larges que je pourrais m'y noyer, abandonnant mes noirceurs, ne laissant pointer, à l'image des arbres qui émergent, qu'une note de couleurs créant l'espoir ...