• Ce n’est pas le titre d’un livre, ni le récit d’une panique, juste un vécu d’un bel après-midi aux portes de l’hiver …DUNES …

    Ce jour-là, je décidais seule d’aller vagabonder le long de la plage, libre de mes pas je m’engageais au cœur des dunes, surprenantes de tous ses bunkers enfouis, couchés, dressés parmi l’abondance d’une nature féérique qui tentait d’effacer les heures guerrières d’un temps révolu, je rêvais aux pas de ces gens qui là avaient foulés le sable dans d’autres circonstances …

     

    Et je m’aventurais plus encore insouciante des heures qui s’effilochaient, jusqu’à ce que la pénombre envahisse le décor …

     

    Il devait bien y avoir une sortie de ces hectares de sauvagerie …

     

    Plus j’allais, moins je voyais, de gauche à droite, d’avant en arrière, je m’égarais de plus en plus …

     

    Allais-je ici passer la nuit ? Philippe devait s’inquiéter, je ne voulais pas le troubler davantage, il me fallait me dépatouiller seule de mes audaces …

    Là-bas, au loin des toits de maison m’ont alors guidée, dans les taillis je fonçais pour m’en rapprocher, mais les jardins étaient tous clôturés, une vieille voie ferrée les longeait, je pris l’illusion d’un train fantôme et je suivais les rails …

     

     Et c’est alors qu’une ouverture vers la rue me permit de regagner le monde des vivants, lumières, bruits, passants, tout était pour me plaire … je prévenais enfin Philippe de mon retour  … dans quelques kilomètres , dans la nuit noire des heures d’hiver …

    DUNES …

    DUNES …

    DUNES …

    DUNES …

    DUNES …

     

     

     

     

     

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