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Le 3 avril 1990, après bien des débats, malgré les états d’âme d’un roi catholique (mis en congé momentanément) le parlement vote la loi de dépénalisation partielle de l’avortement dite de Lallemand-Michielsens
« Toute femme enceinte se trouvant dans une situation de détresse a le droit de demander l’avortement »
Cette loi induit que l’état de détresse se doit d’être reconnu par un médecin, devant obligatoirement informer sa patiente des risques encourus, ainsi que des possibilités qui lui sont offertes, abandon d’enfant ou aide à la naissance, que cet avortement devra être pratiqué dans une structure de soins par un médecin au-moins six jours après avoir été informée, signature et date à l’appui, dans un délai inférieur ou égal à douze semaines de gestation … au-delà seul un danger physique ou psychique, mère ou enfant, pourrait motiver le geste avec avis de deux médecins !
Acte qui reste pénalisé : un délit ou un crime, puisque c’est marquer une exception à un geste qui est puni !
Un retrait définitif du code pénal signifierait que tout IVG devient un soin à la femme en détresse, que cela fait partie de sa santé globale définie par l’OMS dans les droits du patient .
Il est toujours possible actuellement qu’en fonction des crises politiques, économiques ou religieuses cette dépénalisation partielle ne nous protège plus …
Le moment est venu pour nous FEMMES d’exiger le retrait du code pénal de ce DROIT qui est nôtre de disposer de notre corps !
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Tu me diras ta vie là-bas, quand on se reverra, les jours passés auprès
des tiens que tu as appris à connaître, ta grand-mère Louise, tes tantes, des cousins et cousines, ton arrière-grand-mère Claire et tout son village …
C’est que sur trois semaines tu as dû en découvrir des gens, des coutumes, des horizons nouveaux qui font partie de tes racines à toi, toi ma petite fille héritière de deux continents L’Europe et L’Afrique …
L’Europe, tu connais, tu es née belge de mon fils qui se passionne à te transmettre son savoir et sa culture, l’air de rien et par le jeu tu en apprends des choses, à faire blêmir d’étonnement ceux qui te découvrent …
L’Afrique, tu me diras ce que du haut de tes quatre ans tu auras pu en observer … La chaleur de l’été, la tendresse des gens, le rythme de la vie, les paysages, l’amour des tiens de là-bas, le Cameroun, de ce monde que tu as à connaître pour être en toi de par ta mère …
Toute vie devrait être métissée, le monde ne s’en porterait que mieux …
Le jardin de Péronnes est prêt à te retrouver, le petit bois t’attend …
Tu reviens !
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Quand le vert habille mon jardin
Mon cœur s’enivre …
Au bonheur des petits matins
Tout à moi, il se livre …
Du vert tendre,
Aux diverses couleurs
Tant d’amour à répandre
Au petit soin des fleurs !
Vert est le décor qui s’épanche
Verts sont les sommets
Qui vers l’immensité du ciel s’étendent …
Vert, c’est la couleur de l’espoir …
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Elles nous guettent, nous atteignent, nous envahissent, nous font souffrir …
Et pourtant ce ne sont que des menaces, rien encore ne s’est produit qui pourrait nous atteindre !
Le temps n’est pas des plus ensoleillé, il est vrai … mais l’hiver a traîné ses pattes longtemps et le printemps s’efforce de le chasser qui fait fleurir vaille que vaille les fleurs de saison .
Les puissants de ce monde sont virtuellement attablés à un jeu de poker se répondant par annonces tragiques aux cruautés établies en Syrie … Qui sait comment se finira la partie ?
Les religions s’invitent aux politiques du monde où elles n’ont rien à faire, étant destinées depuis leur création à pourvoir aux fantasmes des faibles qui y trouvent refuge … mais qui pourraient sévir par charia interposée si l’on n’y prenait garde …
Les femmes et les hommes se toisent à qui mieux-mieux dans un rapport de force ni ne mène nulle part, si ce n’est à rompre l’équilibre si compliqué établi depuis que la femme est femme, elle qui s’est toujours efforcée d’être le pilier de l’humanité se laisse emporter par une valse virile qui ne lui convient pas …
Et je ne peux me détacher de tous ces maux qui nous menacent, qui prennent tellement d’importance que nos peurs s’enlisent au cœur même de la vie, nous égarant dans nos jugements, nous amènent sournoisement à choisir le pire contre le meilleur de la vie …
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C'est le tout premier livre de l'auteur, le tout premier à figurer dans ses oeuvres choisies pour "La vie ne suffit pas" , c'est celui dans lequel il nous parle de ses errances, lui, l'enfant gâté par la vie, né dans une "bonne famille" qui le protège et le nourrit longtemps, qui se cherche sans fin, qui ne se trouve pas, qui sait ce qu'il ne veut pas, qui doute du sens de la vie ...
Pourtant combien il l'aime !
"C'est l'oeuvre des hommes que j'admire, leurs passions et leurs vices ."
"La vie des hommes me fascine, ce qu'ils en font, comme ils la traitent, la méprisent, l'humilient ou la magnifient ... Ils me parlent sans cesse de moi, de ma vie à moi, de ce qu'elle peut faire et vaincre ..."
"Ah ! Combien j'admire les hommes et leurs passions, leurs livres, leurs guerres, leurs misères et l'éclat de leurs réussites !"
Et comme tous les jeunes de tous les temps, de toutes les classes, toutes générations confondues, en lui comme en nous, sont conjoints et le doute et l'envie de réussir ...
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