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C’est écrit sur le calendrier, le 20 mars c’est le printemps …
Ne tenant plus en place, et levée tôt, je veux l’accueillir, lui qui nous réveillera de cette fin d’hiver qui n’en finit plus de durer pour s’être levé tard …
C’est que tout se met en place pour le recevoir, parterres nettoyés, fleurs pointant le bout du nez, labourage entamé …
Les oiseaux du petit matin ont beau chanter, Il ne vient pas …
L’eau des pluies hivernales qui remplit vieille baignoire et tonneaux en vue d’arrosages printaniers en glace s’est figée …
Qui nous a dit que la terre se réchauffait ? N’aurait-elle pas glissé sur son axe ? Bousculant le rythme des saisons qui nous font voir noël au balcon et pâques aux tisons ????
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Il faut toujours user de raison,
Tout problème possède sa solution,
Qui parfois bien cachée,
Finit par émerger …
L’hiver traîne son pas,
Mais le printemps reviendra
Qui à l’été place fera
Aux beaux jours retrouvés
Que nous saurons aimer !
Les enfants ont dansé
Et toi, l’homme du jour
Fut entouré d’amour,
Le bonheur ne dépend que de soi !
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Se suivent et se ressemblent, toujours elles ont un but sacré, celui de faire gagner de l’argent à ceux qui les provoquent …
Il y avait un temps où le fermier du coin, de son lait produit par ses vaches en pâture, au quotidien faisait du beurre et du fromage, vendant à ses voisins pintes de lait, œufs frais et tout ce que sa femme, la fermière pouvait imaginer et produire …
Mais le Boerenbond (classe chrétienne et puissante d’agriculteurs flamands) en décide autrement … fini de produire chez soi … tout doit passer en laiteries, situées en Flandre, soit dit en passant pour veiller à l’hygiène, mais surtout pour développer leur industrie laitière …Succès lui est assuré ! Dans la lignée tout le domaine agricole y passe, des semences aux engrais, de la nourriture du bétail au détail de la viande, la Flandre gère de son mieux et impose à tout agriculteur wallon y compris, sa gestion bancaire, assurances et prêts pour matériels, développant chez elle l’industrialisation de l’agriculture …
Plus on gagne de l’argent, plus on en veut … plus on a de l’argent plus on possède « le pouvoir » y compris celui de corrompre … politiques et dérivés, agences alimentaires de contrôles … jusqu’à ce que le mal arrive … et que la justice s’en mêle …
Cette Belgique se divisera peut-être sur ce fait grave où deux sortes de cultures s’affrontent … La Wallonie des « petites fermes » bien gérées, contre la Flandre de l’industrie alimentaire …
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Qu’est-ce donc qu’une société ? si ce n’est un ensemble d’individus ayant à vivre sous couvert d’une politique …
Mais quelle politique ?
Il y en a tellement qui ont défilé depuis que les hommes se sont regroupés en tribus … se choisissant un chef pour les gouverner, il y eut le plus fort qui imposait sa loi, le plus âgé considéré comme étant le plus sage, il y eut le tyran, le philosophe, le guerrier, le pacifiste, le religieux … Chacun ayant les accords des uns contre tous les autres, jusqu’à ce que les peuples réclament des droits fondamentaux propres aux individus qui les constituent …
Donnant naissance aux divers partis, Libéral, socialiste, communiste, religieux débouchant sur cette noble illusion de démocratie …
Voilà où le bât blesse … car bien qu’ayant assouvi nos désirs durant tout un temps, la démocratie n’est plus à la hauteur de nos attentes, tant les individus ont gagné en puissance leurs droits sur le droit des sociétés …
D’élection en élections, nous la voyons s’effriter de plus en plus rendant ingouvernable les nations qui n’en sont plus, s’étant noyées dans la mondialisation …
Je rêvais hier d’une universalité qui aurait donné du sens à « l’homme », j’en arrive à craindre à ce jour l’animal égoïste qui se cache en l’homme …
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J’aime au lever, aller me balader juste derrière chez moi, prendre l’air du temps, et m’en imprégner pour aérer mes journées …
Observer ci et là, la nature qui s’éveille à l’aube du printemps, voir la lune se coucher et assister au retour du soleil, dans une lumière tamisée par les branches encore nues où pointent les bourgeons …
Être accompagnée de Piou-Piou le chat au nom d’oiseau, qui batifole dans les feuilles mortes pas encore tout à fait compostées, me faisant mille charmes pour être caressée …
Me souvenir de ce temps où les mineurs remontaient des tréfonds de la terre ces masses imposantes qui ne servaient à rien et qui aujourd’hui m’offrent un paysage de rêves … où j’aime à traîner le pas … au gré du temps !
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