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Vieille de tes 101 ans, qui dans ton lit sommeille comme une enfant ignorant le mot, dont le regard s’attarde à vouloir reconnaître ceux et celles qui sur toi se penchent, te prodiguant caresses tout en tendresse, sais-tu encore, que ta famille nous sommes ?
Toi, maman qui si longtemps fut notre force d’amour pour affronter la vie, te voilà livrée à la solitude qui désormais est tienne et que nous ne pouvons combler que trop partiellement … faute de temps …
C’est que nous tes enfants avons fini par prendre de l’âge, nous occupant du mieux que nous pouvons de ces familles que nous avons fait naître, donnant ici et là ces gestes qui nous viennent de toi, et que le temps ma foi ne se ménage pas …
Vivre vieux pense t-on est un hommage aux prouesses de la vie, je ne sais s’il est bon qu’il en soit ainsi, et toi-même, ne peux plus nous le dire …
Alors je peine de te voir ainsi t’alanguir dans cette vie qui est tienne, fermée au monde qui est nôtre, bien sûr, je te dis tout de mes enfants, des leurs, de mes frères et sœurs et des leurs, mais le sais-tu, m’entends-tu, penses-tu encore ?
Tes yeux plongés dans les miens sont le seul lien qui désormais nous tient …
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Qui sous un manteau de neige, m’accueille en hiver, semble exprimer des intimes désirs, étalant aux yeux de chacun tes rondeurs et tes rides qui invitent aux charmes de la vie, tout passant envieux de plaisirs …
Il y a tant de légèreté dans ta démarche, tant de profondeur dans tes soubresauts, tant d’allégresse dans tes cris étouffés, qu’avec toi je ne peux que communiquer mes intimes désirs d’un monde moins épuré que celui que des hommes qui n’en sont plus voudraient nous imposer …
Toi qui es la mère de la vie, toi qui nous as vu naître et évoluer malgré le joug des guerres, toi qui en rêves éveillés nous permet l’évasion vers des mondes inventés, mondes que nous pourrions créer si notre volonté s’alliait à la tienne, liguant nos forces enfin, pour chasser l’ombre de ces vierges effarouchées qui ne cherchent qu’à brimer nos besoins de liberté …Face à toi, je me sens si petite et si grande … que TOUT me semble possible …
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Aux amoureux que nous sommes toujours,
Après tant d’années passées à s’épauler
Du mieux que nous pouvions
Pour le bonheur des jours
Que nous partagions,
Et pour tous ceux-là,
Qui nous restent à explorer
Le 7 février
A cela de particulier
Qu’il est celui
Où tu m’as dit OUI !
43 ans déjà
Qu’on le fête !
Tant que va l’amour,
Tout va !
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Ainsi l’on t’appelle,
Sors tes bouquets
Au mois de janvier
Malgré la neige
Malgré la terre qui sommeille
Dans un îlot de verdure
Tu fais jaillir des étincelles !
En mon jardin,
Toi pourtant tu y étais,
Patiente à souhait
De ce matin, où enfin
Quelques flocons
T’ont donné raison !
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Mes papilles se souvenaient de ces crêpes que jadis je laissais fondre en bouche quand lors de la chandeleur, en visite chez les vieilles dames de mon enfance j’allais, elles étaient différentes des crêpes de ma mère qui au lait les faisait, alors qu’elles, maîtresses dans l’âme des traditions de leurs mères, les coulaient à la bière …
Jamais, je n’avais osé tenter l’expérience ne sachant tout simplement pas doser les ingrédients …
Grandeur des usages du net qui en un tour de « clic-passe-passe », nous permet d’allier la source du passé aux usages du présent …
Liséann s’étant envolée vers l’Italie avec ses parents, nous n’étions que nous deux Philippe et moi, je pouvais tenter l’expérience sans décevoir quiconque,
Je mêlais donc mes 250 grammes de farine, la pincée de sel, les 2 cuillères à soupe et de sucre et d’huile, les 3 œufs battus en omelette aux 500 grammes de liquide fait d’une petite bouteille de bière ordinaire complétée d’eau … le tour était joué !
Mes papilles ont retrouvé le goût de leur enfance …
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