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Chaque génération a son temps, et le temps de la mienne me semble fini, non pas que la mort emporte la vie, là il nous reste du temps à ne pas compter, mais la gestion de la vie ne semble plus appartenir à ma génération …
Un monde nous sépare de celui que nous prépare la génération actuelle, les valeurs ont changé, les besoins aussi, et les accommodements de la société du jour ne veulent plus tenir compte des raisons qui ont motivé ceux que nous avions imaginés …
Nous avions à faire l’histoire et nous en avons écrit des pages qui correspondaient à la logique de notre temps, une génération en temps de paix née d’une génération ayant vécu la guerre, consciente des maux sociaux endurés par ceux qui nous avaient ouvert le chemin des libertés, des droits, des utopies … Nous avons foncé cheveux au vent dans cet espace du temps semant du bleu au ciel, couvrant de verdure la grisaille des sentiers empruntés, faisant naître l’espoir … illusion perdue …
Ils ont la quarantaine ceux qui à ce jour dominent la scène, ils sont nés dans un monde des possibles, y ont grandi sans grands soucis, au cœur d’un matérialisme sans pareil, ayant oublié d’où ils viennent, ils vont chemin faisant, à l’encontre du temps qui était nôtre, vers ce qu’ils estiment nécessaire, laissant sur le carreau tout qui ne serait pas productif, jeunes et vieux, que leur importe pour peu qu’ils conservent le pouvoir …
Et je me dis mon temps fini, à eux désormais d’engendrer leur monde dans lequel mes valeurs ont cédé le pas aux leurs, ne voulant rien entendre de nos paroles de « vieux », ils s’enfoncent dans un temps nouveau qui donne de l’amertume au cœur de la vie …
Partout dans le monde on voit surgir des relents nauséeux, sera-t-il possible de retrouver le chemin des libertés, des droits, des utopies ?
Qui vivra, verra !
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Quelle est la place des médias dans notre société, quel est leur rôle ? Pour peu que la société veuille encore leur laisser une petite place faut-il que les médias jouent un rôle ?
Certains pensent à l’audience et sont prêts à des titres tapageurs sans grand fondement, d’autres à diffuser des émissions sans queue ni tête pour accrocher le plus grand nombre de téléspectateurs …
Certains sont sous la coupe des pouvoirs politiques en place et ne peuvent plus librement exercer leur art …
Il reste peu de place pour des journaux « bien fait », donnant aux lecteurs des faits sensés qu’ils auront à analyser avec leur propre libre arbitre …
Avoir une capacité pour le lecteur, le téléspectateur de faire la nuance entre le fait tapageur et la réalité du moment se corse de difficultés dues à l’avènement des réseaux sociaux qui libèrent à foison toutes diffusions dans l’immédiat des faits …
Plus que jamais, il faut une philosophie certaine pour être à même d’évoluer au-travers de cette société charnière de plusieurs mondes qui se finissent et de plusieurs mondes qui pourraient naître …
Ce sera un peu le but de cette nouvelle émission de la RTBf qui se diffusera dès le 29 septembre sur La Trois, donner la parole à des personnalités éclairantes, qui ont un point de vue sur cette société en crise pour nous proposer des voies possibles à emprunter pour aller vers demain … Cette nouvelle émission occupera le créneau laissé libre par celle que tenait Edmond Blattchen avec son « Noms de dieu »
« Les sentinelles » seront présentées tour à tour en aparté par Caroline Veyt dès le 29/9 sur La Trois à 21h20, elle sera introduite par la voix et le texte de Gorian Delpâture qui situe la personnalité du jour …
Je ne vais pas m’en priver !
18 commentaires -
Voilà qui n’est pas pour me déplaire …
Alors que nous vivons des temps où le politiquement correct suscite le réflexe de ne rien dire qui puisse choquer l’autre, voici qu’en une nuit un dessin de phallus au repos s’étale en longueur au mur tristounet de grisaille au cœur de la ville de Bruxelles (Avenue du Parc à Saint-Gilles) … Un peu plus loin, c’est la pénétration d’une vulve qui s’expose rue des Poissonniers au centre-ville …
C’est de l’art urbain, un mode d’expression qui se veut d ‘interpeller le passant, de contrer la censure, de nous poser tout un questionnement sur l’évolution de la société, de notre place en son sein …
A l’instar de « ceci n’est pas une pipe »de René Magritte, on pourrait dire que ceci n’est pas que du sexe … Dans une ville qui a connu les horreurs qui ont tué et blessé tant de gens, dans une ville qui ne veut pas subir l’outrance des diktats initiés par des cultures venues d’ailleurs, dans une ville qui se veut libre de penser et de vivre, ces dessins deviennent une libération !
Toutes les époques qui un jour furent marquées par des situations du genre ont développé de l’art urbain, par des fresques, des pamphlets, de la dérision en tous les genres, c’est la pensée humaine qui se révolte de la meilleure des façons, dans l’esprit de Charlie Hebdo …
Sans connaître cet illustre inconnu qui s’est une nuit durant livré à cet exercice, je te salue l’artiste, libre penseur !
22 commentaires -
J’avoue Genseric n’avoir pas le réflexe matinal d’allumer la télévision pour suivre ton travail … Mais j’ai pris la bonne résolution de m’y atteler dès aujourd’hui !
Alors, ce matin j’ai choisi de capter la première (RTBF) pour voir défiler les images sur l’écran en support de l’information que me donnait la radio d’ordinaire …
Pardi comme la vue qui s’accouple à l’ouïe donne du sens aux propos importants qui nous initient aux valeurs du monde, aux moments de l’histoire des hommes, au vécu de l’humain, à ses joies à ses peines …
Un peu comme si l’audio de nos jours (qui nous permet de vaquer à nos occupations tout en s’informant) n’était plus suffisant à assouvir nos besoins du savoir … Nous sommes rentrés (et ta vieille mère s’y met) dans le siècle du numérique ou le tout forme un tout !
Bravo à ton équipe mon fils
Vous avez à partir de ce jour une téléspectatrice de plus (aux moments des journaux …)
Je me hâte donc de mettre cet article en ligne pour être devant ton écran à 8h !
16 commentaires -
Est-ce bien sérieux ?
Voir l’Europe trembler
Caterpillar s’évader
De nombreux travailleurs s’effondrer ?
Que dire, que faire pour que le monde aille au mieux ?
Revenir vers les choses sérieuses
Foutre en l’air les politiques d’usage
Qui n’ont que l’austérité en bagage
Rendre à l’homme ses espoirs
À la vie le pouvoir
Balayer les individualités
Réinventer la société
Fuir la finance et ses outrances
Redéfinir l’économie
Ne pas cesser d’aimer la vie !
Me voilà revenue vers les choses sérieuses …
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