Je pars couler des jours d’insouciance loin du chaos

Tout là-bas au bord de l’eau

Où ma vie prend sa source

Où les livres s’ouvrent

Pour me transmettre leur savoir que je découvre

La caravane est plantée

Qui nous attend pour savourer

Philippe et moi des moments privilégiés

A vous toutes nos pensées !

Et c’est arrivé, ce 22 mars 2016, l’ombre s’est étendue sur Bruxelles tuant sauvagement des gens en partance d’aucun pour des vacances, d’autres pour le boulot … Aéroport et métro visés par des bombes ambulantes ceintes aux tailles de ceux là qui méprisent la vie … 

Les jours se suivent qui ne nous épargnent pas, plus aucun pays n’est à l’abri de ces kamikazes, que veulent-ils ? que cherchent-ils ? Jeunes pour la plupart,  ils n’ont que le dégoût de la vie en point de mire, et se font gloire de se martyriser en pleine foule dans le seul but de tuer au maximum .

Ils sont nés chez nous, ont suivi nos cours, partagé nos valeurs pendant un laps de temps et puis ils nous ont tourné le dos et les voilà qui nous assassinent lâchement sans raison personnelle, ne venez pas me dire que c’est l’injustice sociale qui les motive, de tous temps les jeunes ont eu à vivre des situations bien plus pénibles que celles qu’ils endurent sans pour autant glisser vers cet incompréhensible rejet de la vie … Non, je voudrais comprendre mais rien à ce jour ne peut m’expliquer le fanatisme radical dont ils font preuve .

J’entends les commentaires aller bon train, et dire la faiblesse de nos politiques … si cela est possible chez nous, qu’en est il en Syrie où ils ont fait leur nid ? Quid de tous ces pays frères en la douleur subie par ces crimes mais qui diffèrent tous entre eux par la manière de faire ?

Je ne vois que les religions monothéistes toutes responsables de ces barbaries qui donnent à leurs ouailles des privilèges de vie et de mort au nom de leur dieu respectif … Mais pour moi cela ne peut être une excuse …Cela reste des CRIMES odieux 

Comme il était heureux

L’as de 1951

Comblé de tous ses vœux

Au-milieu de tous les siens !

Tel, le patriarche

Que l’on fête avec panache,

Il jouit … et c’est bien

De son bonheur de vivre !

Ils voulaient offrir à leur père un rêve

65 ans, c’est un anniversaire !

Un voyage lointain ?

Pas sûr de lui plaire … 

Plus trop besoin d’affaires,

La maison regorge de nécessaire !

C’est vers un lieu connu

Que nos enfants le dilemme ont résolu,

Nous conviant un week-end

À vivre à l’hôtel « La villa Sélect »

Des moments de nous inconnus

Dans La Panne de nos vacances

Un mode de vie qui bien que passager

Marquera à jamais

Mon philippe, leur père … 

Qui a pu savourer

Chaque seconde comme une éternité !

Merci Gorian, Merci Genseric !