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C’est ainsi que commence cet atelier-chantier des idées portant sur l’international socialiste .
Mustapha Ben Jaafar nous parle de la Tunisie, du sursaut populaire qui fut le sien et qui entraîna l’espoir des peuples voisins lors des « révolutions arabes » mettant le feu à ce monde d’oppression … qu’ils ne pouvaient plus subir … et qui aujourd’hui, bien que la Tunisie bénéficie d’une constitution enviée par ses voisins, d’un prix Nobel de la paix, elle est loin d’être sortie de son problème économique … qui ressemble très fort à celui qui avait soulevé le peuple aux premières heures de la révolution, car : « Là où il y a le feu, il faut vouloir éteindre l’incendie et penser à l’après … pour préparer l’avenir ! » La conjoncture mondiale n’y est pas favorable …
Maurice Braud nous vient de France et nous parle de « guerre et paix » allusion assurée à la politique française actuelle, nous parlant de la rencontre à Bruxelles de Proudhon et de Tolstoï du livre qui s’en suivit … Comme quoi … Il nous parle d’être capable ensemble de se poser les questions, d’en débattre, de chercher des solutions … mais jamais il ne nous parlera du bien être des peuples, de son peuple … Il soulève néanmoins la complexité du monde nouveau, les atouts qui sont entre nos mains fait référence à la Chine qui change bien plus que nous le croyons ou que nous voulons le voir … Il nous parle du Mali qui n’existerait plus si la France n’était pas intervenue à la demande de son Président, (je le crois), et que là aussi il faut préparer l’avenir … Il nous parle un peu quand-même de l’émigration et du mal européen à vouloir le résoudre …par égoïsme des Nations… mais je suis restée sur ma faim car si je peux comprendre la « grandeur » d’un pays, je ne peux me satisfaire de « l’oppression » d’un peuple …
Vint alors Massimo D’Alema, superbe italien à la mine soignée, et si je vous le dit « beau parleur » c’est parce que j’ai bu ses paroles comme un verre de vin italien, un mélange fruité de questions, de provocations, voire de réponses … L’économie globale existe, nous ne pouvons le nier mais elle a entraîné la perte de l’Etat Protecteur, la providence qui fut jadis une raison politique n’est plus, allons-nous accepter ou réagir ? Reprendre le chemin de l’utopie et créer sans se méfier, transformer pour transformer, oser la réaction politique de haut vol cosmopolite, culturelle par une convention entre pays volontaires d’un grand projet européen, porté par les peuples qui doivent agir …et j’avais envie de serrer les poings et de crier OUI, JE VIENS !
Suivent alors Rudy de Leeuw représentant de la CES (syndicats européens)
Alain Coheur pour la Mutualité et les ONG
Juliette Compaoré pour la Coopération
Chacun nous dit l’importance de la « protection sociale » dans ces trois disciplines du « qui tue son syndicat, sa presse tue ses libertés » de l’éducation populaire en vue de l’émancipation des individus, de la citoyenneté en démocratie, et du fait que lorsqu’un peuple s’organise il finit par imposer l’Etat , et le mettre en demeure de réagir par des lois …
En résumé :
NOUS COMPRENONS LE REEL, ALLONS MAINTENANT A L’IDEAL … PEUPLE LEVE-TOI, LE POLITIQUE SUIVRA !
20 commentaires -
La politique est l’art de gérer … En plus petit : un groupe, en tout grand : le monde …il y a mille et une façons de la faire, nombreuses sont donc les politiques qui s’y essayent !
Pour ma part, mes élans vont vers la politique des gauches, celle qui a pris le destin de l’homme en guise de fondement, celle des combats intellectuels à mener pour assurer l’essor de la vie de chacun d’entre eux du plus faible au plus fort dans ce monde en perpétuelle expansion humaine .
Que ce soit dans nos quartiers, là où l’on vit … Que ce soit dans nos pays, sur notre continent, ou dans le monde tout simplement, alors que tout se complique et devient mal aisé pour chacun dans sa vie, deux seules façons de faire de la politique émergent : la Gauche et la Droite .
La Droite a choisi le Libéralisme pour modèle de vie, croyant en son principe du mérite elle se décline en compétitions, le meilleur l’emporte et domine les plus faibles (qui n’ont qu’à devenir plus fort pour mériter un avancement social) si nous pouvons être en accord sur certains de ces principes il ne faut pas oublier que la roue tourne qui nous fait passer de l’heur du plus fort au tort du plus faible en une existence …
La Gauche s’est écartée de son « droit » chemin quand elle s’est prise à croire à la puissance de l’économie, croyant bêtement l’adage qui dit que créer des richesses aide à la répartition en toute équité vers les plus faibles … Elle est désormais prise à son propre piège : s’être soumise aux lois de la haute finance qui prête aux pauvres le devoir de rembourser …
Et les hommes sont malheureux …
D’aucuns partent en guerre sous n’importe quel prétexte se donnant l’illusion de réaliser le bien en ce monde .
D’autres se cachent sous leurs peurs d’ennemis probables qui seraient leurs voisins, et tentent par les « extrêmes » d’adoucir leur vécu .
Beaucoup ne savent que penser, quoi faire et laissent faire se disant à quoi bon …
Je ne suis que de gauche, et j’ai mal à ma gauche …
C’est pourquoi ce samedi j’irai au chantier des idées, « quel rôle pour les socialistes dans un monde en crise » où je l’espère des hommes de bonne volonté, pourront par des idées, mettre en éveil la conscience du devenir des hommes …
41 commentaires -
Il est des « fous » bien menaçants qui se toisent à coups de bombes larguées sur un pays qui n’est pas leur, juste pour se prouver qu’ils ont de la grandeur …
Fuyez civils quand vous le pouvez car il n’est plus d’abri en Syrie, écoles et hôpitaux sont devenus des cibles !
Partir pour où aller ?
Il n’y a plus d’humanité, la décadence l’a emporté …
Bien sûr il y a un dictateur qui tient à son pouvoir, bien sûr il y a des opposants qui il y a cinq ans se sont révoltés, bien sûr il y a eu notre désintérêt alors pour un conflit qu’on croyait « privé », et tout s’est emballé …
La Russie qui se veut « grande puissance » s’est alliée au dictateur, motivant notre entrée dans la danse d’une guerre froide qui recommence, minée de part en part par un terrorisme ultra-religieux qui prend ses racines dans la haine de l’Occident et qui pourchasse nos valeurs jusqu’en nos murs …
La Turquie qui n’aime pas les Kurdes profite du conflit pour tenter d’enrayer leur avancée vers ses frontières qu’elle prétend menacées …
Il n’y a plus d’humanité, la peur l’a emporté …
Vous qui avez fui Syrien, ne trouvez nulle place (ou si peu) au cœur de cette Europe qui a failli à tous ses droits fondateurs de paix et de solidarité …
Et vous, peuple syrien souffrez de tous les maux possibles que des hommes inhumains vous infligent … que vous partiez ou que vous restiez, l’horizon est bien sombre pour votre destinée !
D’où viendra le sursaut nécessaire qui vous rendra la paix en Syrie ?
Qu’enfin, vous puissiez rentrer en vos foyers, reconstruire vos écoles pour y instruire vos enfants, rétablir vos hôpitaux pour y soigner vos maux que le monde entier vous aura infligé …
Car il viendra bien ce jour qui balayera la décadence due à leur folie et à nos peurs et qui rendra aux hommes de ce monde un peu d’humanité !
30 commentaires -
Surtout ne pas s’installer dans la routine, et si chaque jour est fait de lever et de coucher, il est des journées inoubliables qui s’installent en leur centre …
Après le « dimanche-gras », venait un lundi de ménage, où la cuisine fut curée de fond en comble afin d’accueillir la suite familiale ...
Et voilà « mardi-gras » avec toutes ses promesses et la pluie qui s’y est ajoutée, nos gilles trempés nous ont gâté d’oranges sanguines qu’apprécient Tybalt et Tanaïs …
Le mercredi, Tanaïs voulait faire son gâteau, les pommes manquant, les mandarines n’étant pas de son goût, ce fut au chocolat qu’elle nous mitonna son délice du jour …
Ils étaient tristes de devoir repartir le jeudi, mais papa et maman avaient besoin de leur joie de vivre …
Dès le petit matin, quand le jour dort encore, c’est le sourire de Liséann qui me tend les bras, comme tous les vendredis ma belle vient animer ma vie, jusqu’au samedi midi …
Car après son départ, c’est maman que je vais voir, toujours endormie ou presque dans son lit qui me semble si grand …
C’est dimanche, jour de saint-valentin … une coupe de cheveux pour rendre beau mon tendre (c’est drôle mais désormais je le préfère ainsi) et tant que tournent les machines je pense à vous …
Qui a dit que vieillir donnait du temps au temps ?
19 commentaires -
Qu’il ait plu de la nuit, n’est pas chose grave … les premiers tambours ont sonné la fin de l’hiver, les nuages s’étirent vers l’ailleurs, Binche vit son début de carnaval !
Les rues se remplissent et pas rien que de costumes festifs, venus de partout les amoureux du folklore se libèrent, tout en danses cadencées martèlent les pavés, comme un pas inné provenant du plus profond de nous-même …
Pas un quartier n’échappe à la règle, de toutes les maisons (ou presque) sortent les gilles pas encore Gille mais déjà rois de la fête, c’est en costumes variés qu’ils nous ravissent, aux couleurs chatoyantes, aux plumes légères, aux maquillages divers, sous des thèmes multiples choisis en grand secret …
Qu’il fait bon faire la fête, en ces jours gras nous aidant à sortir des torpeurs hivernales pas toujours dues aux affres de la froide saison…
Philippe et moi, qui il y a 41 ans convolaient en justes noces, sommes allés danser parmi eux pour célébrer à notre manière, la beauté du jour qui par la magie du carnaval nous amène au printemps …
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