Chaque année, depuis des années, le Zeepark nous ouvre ses portes, les portes de la plage ouverte sur la mer, mer du Nord qui nous plonge dans les vagues du monde … 

Ce camping est le seul au monde à être installé sur la plage à deux pas de la ville, à deux pas de la France, à deux brasses de l’Angleterre … 

Charlotte sa patronne, a œuvré beaucoup à son épanouissement, dotant le camp du confort moderne possible tout en respectant l’esprit du campeur libre de ses mouvements  face à la nature … 

C’est un lieu recherché par les familles, les enfants peuvent y jouer en toute sécurité,  la plage s’offre directement aux baignades surveillées,  d’années en années des amitiés se créent entre parents, enfants ainsi que l’avaient fait leurs grands-parents … 

C’est un lieu d’appoint pour les nombreux voyageurs ayant opté pour le mobilhome, pour les jeunes amoureux de la tente …07-2014 

C’est un lieu que j’aime, c’est là que je lis la plupart de mes livres, c’est là que mon corps se repose des extravagances du jardinage, c’est là que Philippe et moi couvons notre amour   vieillissant, lui redonnant des allures de jeunesse … 

C’est là que demain dès potron-minet nous irons monter la caravane, notre résidence d’été !

Ce dimanche, le PS de Wallonie-Bruxelles réunissait ses militants à l’abri des micros pour débattre entre eux des volontés du peuple de gauche .

Très belle initiative où paraît-ils les gens ont pu s’exprimer et être entendus .

N’ayant plus ma carte du parti, je n’étais pas conviée à cet examen qui pourtant me plaît bien,  c’est donc ici, sur mon blog que je vais m’exprimer .

Etre de gauche, c’est soutenir le rôle de l’état dans ce qu’il a de plus noble depuis l’émergence du social, c’est tenir compte qu’un humain vit tout au long de sa vie des situations différentes où il aura à dépendre des institutions mises en place au-cours du temps pour aider l’homme à vivre sa vie en décence et en dignité, c’est savoir que bébé l’homme a besoin de soins et de tendresse, que l’amour qu’il reçoit sera un gage pour toute sa vie d’épanouissement, qu’enfant devenu il a droit au savoir que la société doit lui fournir en vertu des connaissances du moment, que tous les moyens techniques et humains se doivent d’être fournis par un état digne de ce nom, une société qui investit dans sa jeunesse garantit à ses aînés une dignité de vieillesse, que les cours élémentaires se doivent de fournir aux enfants le droit au savoir et non plus aux croyances, que l’égalité sociale ne peut se construire que sur des bases solides pour lesquelles il n’est pas question d’économies !

L’économie d’un état ne peut plus être capitalisée par les seuls financiers, elle doit elle aussi retrouver le chemin du lien social, plus question de considérer le travailleur comme un demandeur d’emploi, il offre ses bras et ses connaissances à une société qui vit de lui pour lui, il est créateur de richesses bien plus qu’un financier … qui aujourd’hui s’accapare sans raison de tous les bénéfices produits sans tenir compte de la raison sociale .

La mobilité est un droit qui permet aux travailleurs autant qu’aux non travailleurs de bouger dans un monde sans frontières offrant la possibilité à chacun d’aller à la rencontre de l’autre en vue de l’émergence d’une universalité de fait, d’éviter le repli sur soi, d’être solidaire de l’humain d’où qu’il soit  … 

Le monde évolue, ses modes aussi, il n’est plus question de faire revivre le passé, de lui faisons table rase, mais n’oublions jamais que la lutte ne sera jamais finale, qu’elle est un combat de tous les jours … Nos aïeux nous ont ouvert la voie soyons dignes d’eux, digne du combat de la gauche … et si la droite ne pense pas comme nous, ce ne sera jamais une raison pour nous couler ainsi que nous le faisons ces derniers temps dans l’ordre de leurs idées  … 

L’Union des peuples de gauche au sein de l’Europe DOIT plus qu’elle ne montre !

C’est dimanche, c’est le printemps … Une ballade au jardin qui me fait admirer le travail accompli au cours des jours précédents, une terre lisse qui s’étale tout au long de cet espace où dans quelques jours j’enfouirai les semences du renouveau .

Déjà les parterres s’égayent des couleurs printanières, le blanc des perce-neige fait place au jaune des jonquilles, les muscaris ont épanoui leurs boutons mauves,  les jacinthes rouges parfument l’air encore frais du matin.

Les arbres fruitiers laissent pointer des bourgeons prometteurs, les lilas se renforcent de sève pour que tout bientôt leurs fleurs embaument mon jardin, les vignes reprennent vie, la rhubarbe montre le bout de son nez, les groseilliers reverdissent, les fraisiers sont  nettoyés, les figuiers s’aèrent, les pâquerettes s’étirent pour saluer le jour … 

Je revis, de cet éveil qui vous donne des ailes, par promesses interposées … 

Quoi de plus beaux que ces jours où rien n’est encore acquis mais qui nous laissent entrevoir des jours meilleurs !

Plus je vieillis et plus j’aime le printemps !

De guerre civile, la pire de toute, guerre qui oppose les gens d’une même nation, guerre fratricide, guerre qui anéantit la Syrie !

Tout était pourtant parti d’un espoir, celui des printemps arabes, celui qui nous semblait pouvoir donner au monde cet élan démocratique qui symbolise l’Occident, comme l’avait fait la Révolution Française, nous, nous étions mis à rêver et les Syriens aussi … 

C’était sans compter avec le plus rusé des dictateurs, celui qui eut l’audace de bombarder son peuple avec des armes chimiques, celui qui fit sortir de prison ses plus vils bandits, celui qui en secret les armât pour semer davantage de troubles encore, celui qui agissant ainsi nous empêchait d’intervenir de crainte d’élargir la guerre au monde entier … 

Nous en sommes là, aujourd’hui à regarder mourir femmes et enfants, civils ne sachant plus où se mettre, ne sachant plus quel camp choisir, ne sachant plus qu’espérer … 

Ce dictateur Syrien est bel et bien aidé par un autre dictateur, russe et voisin qui s’allient contre le monde, le premier n’étant qu’un instrument aux mains du second, qui tôt ou tard aura à payer sa dette par allégeance au grand Poutine … 

Mais tous deux négligent cette troisième force née de leurs cogitations qu’est l’EI ou Daesh armée du feu destructeur de la haine …qui elle, n’a pas de frontière … 

Quatre ans de guerre …

Lourd, lourd est le poids de cette année qui n’est vieille que de deux mois, les attentats fusent de partout, qu’ils soient l’œuvre d’individus se réclamant de religions ou d’autosuffisance politique ou de charlatans financiers, ce sont des crimes de fous  … 

Il est bien loin le siècle des « Lumières » qui ouvrait en grand la porte de l’Espoir des hommes, nous laissant rêver aux lendemains qui chantent, où l’Homme enfin éclairé de connaissances reniait les tabous liés aux obscurantismes universels qui l’avaient asservi … 

Ou sont les penseurs d’antan ?

Ou sont les masses révoltées qui osaient se soulever ?

Ou sont nos idéaux passés ?

Oui, il est des penseurs encore qui prônent des idées nouvelles … Leur parole est là qui émerge doucement du bruit de la folie,  ils sont économistes parfois, politiques (il s’en trouve), philosophes quelquefois … Ils ont encore du mal à se faire entendre mais leurs mots caracolent comme une source vive porteuse de limon fertile ...

Oui il est des masses qui se révoltent à l’occasion, quand des bornes instituées par ces fous qui ont des pouvoirs limitent à outrance des libertés acquises de hautes luttes humaines … 

Oui, nous avons encore l’idéal fier qui nous veut vouloir vivre dignement  … surtout ne le laissons pas croupir aux eaux sales et stagnantes d’un égoïsme motivé par un repli sur soi … 

Source de mon émoi, le questionnement : et moi … dans tout ça ?

Et moi qui tente d’être là pour tous ceux qui m’entourent, que j’aime et que je voudrais voir heureux à s’émanciper au sein d’une société digne de ce nom  …