C’était hier le printemps,

Le temps où nous étions jeunes amants

À se découvrir mutuellement … 

Vint l’été et ses chaudes soirées

Avec les enfants partagées

Leurs joies, leurs peines

Nos joies, nos peines

Le tout d’amour baigné … 

À nous faire grandir

À nous épanouir … 

Voici venir l’automne

Qui nous secoue les branches,

Nos coudées encore franches

Résistent au vent qui caracole,

Retenant une à une les feuilles

D’un livre qui s’écrit trop vite … 

Nous restons toi et moi

À l’encre de la vie

Tels des mots qui s’effeuillent

Sentant l’hiver venir

Au chaud, bien serré

Tous les deux enlacés !

C’est le titre donné par Giulio-Enrico Pisani à son recueil de poèmes paru aux éditions Op der Lay (www.opderlay.lu)

La vie est un poème qui s’écrit à toutes les encres, tantôt bleue, tantôt rouge parfois verte souvent noire … 

Comme la terre qui vue de haut semble bleu, mais que le jardinier triture en  ocre- brunâtre, d’où sortent mille choses vertes qui fleurent de tant de couleurs …et quand le sang s’y mêle, c’est rouge qu’elle devient … 

Les mots qui s’écrivent sont un don du poète aux lecteurs …  comme l’abeille « curieuse, gourmande, généreuse » répartit le pollen source de vie pour nous en  offrir le miel … 

J’ai beaucoup aimé Giulio !

J’ai profité d’une belle journée d’été

 Qui en octobre s’égarait,

 Pour m’installer une après-midi durant,

 Au chevet d’un livre écrit par mon enfant … 

Kissionnaire se lit comme un roman,

Il nous décrit bien sûr

La vie loin d’être finie

De tous ces gens

Qui voulaient et qui ont réussi

A marquer le temps … 

Et si je ne connais pas toute leur musique

Aujourd’hui, j’en sais bien plus

Sur ces gaillards

Venus de nulle part

Atterrir en mon jardin

Pour fleurir d’étoiles

Un après-midi d’été

En octobre égaré !

Merci Gorian .

Les gouvernements se suivent, mais ne se ressemblent pas, celui-là avait eu peine à être mis sur les rails, le chantier embourbé au communautaire nauséeux n’avait pas laissé beaucoup de choix aux hommes de bonne volonté qui voulaient un avenir pour les gens de ce pays, mais vaille que vaille il avait su y faire, et la Belgique unie se présentait en bonne place sur les rangs des bons pays d’Europe … 

Celui-ci, qui vient de naître sent la peste plus que la raison, il promet quelques soubresauts à venir, le peuple ne peut pas accepter les mesures énoncées dans son projet, il ne s’agit plus désormais de problèmes communautaires, mais bel et bien du vieux conflit qui mène le monde depuis la nuit des temps, la droite qui se croit toute puissante contre tout un peuple (flamand itou) qui ne se laissera pas faire … 

Jouissez braves hommes politiques de ce gouvernement tant qu’il en est temps, vos lendemains vous feront déchanter, le peuple vous le promet !

Les mesures de bien être que vous accordez aux patrons ne vous rapporteront rien, ils auront tôt fait de verser des dividendes faramineuses  à leurs actionnaires, laissant sans job des tas de travailleurs qui ne sauraient consommer faute de moyens … et ce n’est pas cette histoire sans cul ni tête de faire travailler gratuitement deux demi-journées par semaine, des chômeurs qui n’ont pas demandé à être privé de travail rémunéré qui arrangera les choses … 

Ce n’est pas en durcissant le droit d’asile, que vous règlerez l’image du monde, ce n’est pas en pressant le citron que vous rayonnerez au rang des grands, ce n’est pas en privant de soins ceux dont la santé est vacillante que  vous créerez un plus à gagner, ce n’est pas en détricotant la sécurité sociale que vous allègerez le PNB de ce pays … 

Vous nous annoncez la peste, n’ayez crainte l’Histoire nous a vacciné, et votre virus n’aura pas longue vie . 

En fin d’année scolaire, c’était la coutume de l’époque, les petites classes de maternelles organisaient un bal masqué, plutôt que de se choisir un rôle de prince charmant ou de cow boy, mes fils âgés respectivement de trois et cinq ans avaient pour ce 25 juin 1981 opté pour un grime plus spectaculaire … Les Kiss !

Faut dire qu’ils en étaient dingues, « I was made for loving you » en 45 tours tournait plus qu’à suffisance, mettant de l’ambiance rock and roll aux pièces de la maison … 

La vie parfois dessine des lignes qui en font la trame, ou bien sont-ce les lignes rêvées un jour, qui motivent les choix dans la vie ?

Je les vois adultes devenus, maîtrisant avec art tout l’art de leur vie, sachant jongler le présent qui se vit aux sources du passé, ayant su approfondir les sujets qui les motivent depuis toujours … ils les ramènent au gré du temps aux marches du présent …

Ce mercredi 8 octobre 2014, sortira de presse le «  Kissionnaire » aux éditions Lamiroy, où Gorian décline lettres après lettres les moments forts du groupe,  qui depuis son plus jeune âge maquille d’étoiles, de couleurs et de rythme  une partie de sa vie !

Si cela vous tente …n’hésitez pas !