• Cétait le 14 novembre, en 1971,  mon cousin, sa copine, la cousine de laJE N’AVAIS PAS VINGT ANS … copine et moi, allions au cinéma quittant une table de famille, laissant les aînés partager leurs souvenirs  

    En voiture nous partîmes vers la ville, la grand-place de Binche nous offrait le parking, cest alors quune pluie diluvienne choisit linstant, pour balayer de ses bourrasques les pavés devenus glissants  

    La « Renaissance » nous ouvrait ses portes, un abri festif pour les jeunes de lépoque, tables de jeux de cartes, billard à queue, juke-box, agrémenté dun comptoir doù coulaient quelques bières  

    Lui, était là, manoeuvrant élégamment du bout de la queue bleuie les boules dun billard, maspirant de son regard troublant, moi qui tentais désespérément de suivre le cours des cartes dun jeu, qui déjà nétait plus le mien  

    Jai laissé partir mon cousin, sa copine et la cousine de la copine  

    A deux nous sommes restés, ensemble nous avons joué de la vie, dépassantJE N’AVAIS PAS VINGT ANS … les bourrasques, nageant parfois en eaux troubles, sallongeant souvent sous le soleil, gagnant à tous les coups nous continuons encore décrire les pages dun livre dédié à nos enfants pour quils sachent que lamour se peut quand il veut, que tout peut passer, que tant quil y aura de lamour tout peut germer, il suffit dAIMER  

    Et ça, TOI et MOI nous savons !   

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    MILLE ET UNE FOIS

    À propos de tout, à propos de rien, il me prend souvent lenvie dici écrire

    Pour parler de tout, pour parler de rien, et jamais je ne viens  

    Alors ce matin, je minstalle cigarettes à portée de main, cendrier pas tout à fait vide, café chaud à gogo  donnant de la place aux mots  

    La grisaille du dehors me retient à lintérieur, fini le temps des cheveux au vent, dheures entières passées à travailler aux champs de dame nature, à jouir du bonheur dexister, den prendre le temps  

    Sortent du placard les aiguilles à tricoter, senfilent les mailles aux longueurs des soirées, sécoutent les tourments du monde aux ondes des radios qui minterpellent, cogitent mes pensées qui glissent de laiguille comme les points à lendroit, à lenvers saccommodant de surjets simples ou doubles, si le pull  prend forme, le monde se détricote et je ny suis pour rien  

    Il y a pourtant tant à faire un peu plus de justice, un peu moins de profit, un peu plus de raison, un peu moins de passion, des tas de solutions pourtant surgissent de ci de là, toutes alambiquées, aux plus sophistiquées, prônant les «  y a cas » qui ne se peuvent pas, faute à ceci, faute à cela  

    Je revisite le passé, minstalle pour un temps au temps davant, mesurant toutes les avancées qui nous ont profité, car la vie a changé nous donnant trop à partager, de confort, de nourriture, de biens augmentant nos tourments à tout vouloir quand si peu nous suffit, créant des inégalités nouvelles, des désirs quon ne peut assouvir  

    Il serait pourtant possible que chaque homme ait son toit, de quoi se nourrir, se vêtir, se soigner, faisant fi du reste Que dans chaque Etat tous aient ces droits élémentaires mais lhomme qui traverse tous les temps rêve de grandeurs, de puissance, et du reste  

    Et les hommes qui dirigent nos Etats sont à limage des hommes, de tous les hommes qui traversent les temps  

    Une maille à l’endroit, je pique l’aiguille dans l’endroit de la maille, je passe le fil, je tire et je lâche, tout au long du rang … vient le tour de l’envers, maille prise à contre sens … quelques surjets ci et là … vive le tricot de la vie …

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