SIX HEURE DU MAT’

Et je me lève, envie de vous écrire, en fin de mois d’août, les nuits restent noires plus longtemps, le jardin est trop sombre que pour m’y balader, hier à la mer l’aube était plus claire et j’allais comme tous les jours dans les vagues finissantes arpenter la plage et méditer … 

J’ai conscience du bonheur qui est mien, de pouvoir deux longs mois durant jouir de cette vie légère,  faite d’aller-retour au sein de lieux qui me sont « chair », main dans la main de Philippe qui se porte bien, d’avoir mes petits bouts quand je le peux, de penser à cette petite fille qui nous viendra en décembre… 

J’ai conscience du bonheur qui est mien, quand la presse me rappelle les drames de ce monde, Syrie « le monde sait, le monde sait et le monde danse » titrait un journal polonais quand Varsovie naguère faisait la guerre aux juifs, et aujourd’hui ? Tunisie, Egypte, Libye, Palestine, Yémen, tant de peuples en souffrance … 

Des élections se programment en Allemagne pour septembre, changeront elles le court des événements ? 

La Belgique a changé de roi, cela aura t-il des conséquences sur le futur ?

La Grèce peine encore, l’Italie a évincé Berlusconi, l’Espagne vend ses maisons au rabais … 

Et la vie va, mon jardin produit ses fruits que je récolte, le soleil brille et me dore la peau … 

Sept heure du mat’, je vais au jardin, demain j’irais au bord de l’eau !