• Et comme Philippe est pensionné, je ne sais quand je reviendrai ...

    Prenez le temps de vivre, tentez d'être heureux ...

    Je pense à vous !

    à bientôt, amitié .C'EST LE TEMPS DES VACANCES !

    Google Bookmarks Blogmarks Pin It

    votre commentaire
  • « La mort heureuse » écrit en 1936 au sortir de son adolescence ne sera MON ETE CAMUSIEN …édité quen 1971  

    La mort sous toutes ses formes est lesprit de son œuvre, sil développe en un premier temps le crime impuni qui procure du bonheur, il sabstient de léditer avant davoir mûri la mort  « LEtranger » cet adolescent qui par le hasard du soleil tue sans vraiment le vouloir se retrouve condamné à mort soulevant le dilemme des peines mortelles  « LEnvers et lendroit » nouvelles de misères familiales , sociales opposées aux désirs de vivre la jouissance que la mort anéantit  « Les noces » de la terre aux fruits dorés avec cette révolte ou lon apprend à brûler dans la flamme sombre, « LEté » qui comme Prométhée dressé contre les dieux sessouffle à nous réveiller aux désirs du feu des libertés, « Le mythe de Sisyphe » suicide le mal de lesprit qui ne peut se faire entendre dun monde déraisonnable Voyez-vous surgir « Caligula » ? Qui par amour de la vérité devient le monstre impitoyable digne de tous les bourreaux qui vont jalonner les temps de Camus  

    « Le malentendu » conduit une mère cupide à tuer son fils revenu fortune faite lui offrir le bien-être attendu  « La peste » soit au cœur des hommes qui oublient lhonneur et la solidarité préférant obéir aux mœurs du temps qui court vers la mort Lamitié ne peut survivre quand lami devient bourreau « Lettres à un ami Allemand » car dans « Létat de siège » on sait que la domination est pire que lenfer !

    Mais « Le juste » se lève, lui qui était pris aux pensées de la révolution ne peut tuer le présent qui se vit aux projets dune cité lointaine qui na pas encore vu le jour, il nira pas ajouter à linjustice vivante pour une justice morte !

    Le nihilisme traité par tant de philosophes, ma pris à la gorge sous la plume de Camus, disséquant de son bistouri la société qui lhéberge, jen avais la nausée, jusquà ce que je trouve la mesure voulue par lui, nous plongeant dans labsurde qui débouche inéluctablement sur le crime, car lhomme révolté au nom de sa révolte conduit la société au pire conditionnement qui soit, par orgueil sil ne trouve la mesure  Avoir tué les dieux cest bien pour peu que lon tue aussi lhomme-dieu  

    La chute laisse lhomme face à lui-même, capable du meilleur comme du pire, ayant à faire avec le bien et le mal qui sont en lui des hommes, rien que des hommes, des choix, rien que des choix, et de la mesure dans toute vie, jusquà ce que mort sensuive  

    Tel est le Discours de Suède  …où l’Art ne peut taire la liberté de l’artiste !     

    Google Bookmarks Blogmarks Pin It

    6 commentaires



    Suivre le flux RSS des articles
    Suivre le flux RSS des commentaires