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L’éclat de son regard est toujours aussi chaleureux quand dans mes yeux il se plonge, ses mots tellement chauds quand elle me remercie simplement de l’aimer, sa peau si douce lorsque je la caresse, ses cheveux si fins quand mes doigts s’y mêlent …
Je décèle pourtant sur son visage qui somnole les traces d’une vie qui s’épuise …
Le 12 février sonneront ses 95 ans de vie bien remplie, ses mains qui ont cousu tant de tissus, qui ont tricoté tant de mailles, enfoncé tant de clous, caressé tant de têtes, frotté tant de souillures, tant œuvré à nos vies se lassent de ne plus pouvoir faire …
Elle se chagrine d’un destin si austère, qui loin de la vie des siens la maintient, elle voudrait retrouver le giron de sa mère, revoir son père, se glisser encore entre les bras de mon père, retrouver ses élans de jadis … Dans mes petits enfants qu’elle prend pour les miens, elle se retrouve maman comme d’antan …
Elle aime les photos regarder, se sentant revivre l’espace d’un instant la joie de son vécu, qui n’est plus que passé …Elle le sait … Et sa joie s’évapore …
Son présent ne l’importe plus, elle semble avoir trop vécu, son visage me le crie quand son regard se voile aux paupières baissées dans ses troublantes somnolences, elle me fait comprendre en douceur, que son demain désormais s’écrit au passé, qu’il me faut l’accepter …
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Imaginons la grève des machines, que nos ordinateurs décident le silence, de ne plus relayer nos informations, de cesser de nous laisser interagir pour de vrai, à partir d’une toile virtuelle …
Comme dans un film de fiction, il y aurait grabuge, plus rien ne serait relayé, plus rien ne fonctionnerait, ce serait le chaos !
Tout dans notre vie dépend désormais de ce lien, qui non seulement nous permet d’être informé dans la seconde de tout ce qui dans ce monde se passe mais intervient dans la gouvernance de nos transports, de nos hôpitaux, de nos banques, des services de sécurité, …,plus rien n’échappe à la toile, l’homme a créé la machine, la machine pourrait-elle dominer l’homme ?
En principe, non, car l’homme veille, il contrôle, il dirige …
Nous voyons pourtant naître des rapports de force émanant de certains qui piratent le système, passant à l’abordage d’institutions qui se croyaient protégées, bloquant la navigation, jetant par-dessus bord bien de nos certitudes …
Je ne crains aucune arme, toutes ne sont que des outils, qui misent entre les mains d’un homme dépendent essentiellement de sa volonté …
Je ne crains pas l’avenir, je veille juste à ma liberté, celle qui me permet de communiquer avec des hommes de « bonne » volonté !
Que serais-je sans le NET ?
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L’Europe cinglée de toutes parts par son problème économique, semble oublier combien la démocratie est fragile quand un Victor Orban décide de se faire entendre !
C’est que le bougre appartient à la première famille politique représentant l’Europe le PPE dont il est un des vice-présidents, famille qui protège ses élus, Berlusconi fut épargné dans ses outrances jusqu’à plus possible …
Orban n’innove pas, il approfondit l’art qu’ont eu ses maîtres en la matière de « souverainisme », qui disaient mais s’en tenaient aux mots, lui, note par écrit dans sa constitution nationale des lois allant à l’encontre des droits élémentaires de nos démocraties, la liberté de la presse, la liberté des minorités, muselant par peurs interposées tous les rapports de solidarité …
Sauf le PPE qui lui garde confiance tous les autres partis européens réclament que soient considérées à leur juste valeur, les infractions notoires commises par la Hongrie et qu’il y soit remédié .
Jean-Michel De Waele (politologue à l’ULB, fin connaisseur de l’Europe centrale et orientale, auteur d’une pétition http://10881.lapetition.be) nous met en garde : “ il y a cinq ou dix ans, on estimait qu’un pays qui entrait dans l’UE ne pouvait devenir par nature que plus riche et donc que plus démocratique . Mais la Grèce nous montre qu’on ne devient pas nécessairement plus riche . Et la Hongrie qu’on ne devient pas nécessairement plus démocratique . »
Pensons à bien choisir ceux que nous élisons … notre avenir commun en dépend …
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La SPF Santé Publique vient d’envoyer son courrier à la police, aux cafetiers interdisant l’accès des terrasses protégées du froid aux fumeurs … Quel que soit le temps, le fumeur ne peut s’envelopper qu’au grand air de ses atroces volutes polluantes et nocives à la santé des autres …
Intégrisme dis-je, qui nie la liberté à toute une masse de gens, pas plus criminels (s’ils le sont ?) que toutes les activités humaines à ce jour recensées … Même sans fumer, l’air que j’intègre et que je rejette dans la foulée de ma respiration s’est chargé de particules pas toujours saines … Me faudra t-il un jour me retenir de respirer afin de ne pas affecter mon entourage au nom des grands principes ?
Si le tabac tue, c’est que nous sommes mortels et qu’à toute vie le glas sonne un jour, si le tabac raccourcit la vie ce ne seront jamais que ces jours de vieillesse intolérables qui nous seront épargnés, si le tabac met à mal la sécurité sociale au nombre des soins qu’il engendre quand les cancers s’invitent, par la mort qu’ils entraînent, le tabac allège la caisse des pensions …
Au nom de ma liberté de fumer, j’invite à l’intolérance de pareils diktats !
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Il ne faut plus se tromper, si l’état providence aide encore l’homme quand dans sa vie il rencontre des états de faiblesse, l’Etat ne doit plus en aucun cas être la providence sur laquelle peuvent se reposer tous les hommes …
Il nous faudrait à ce jour faire marche arrière, cesser nos avancées, bloquer nos ressources de peur d’en manquer, arrêter le progrès, tuer la providence des Etats !
Car pour se protéger, certains Etats prônent avec élégance la mort des aides aux « tout venant » que nous sommes, ils auraient trop donné, nous aurions trop profité…
Ils ont inventé, pour nous voir dépenser, des tas de facilités dont nous aurions usé et abusé, ignorants que nous sommes, des droits du capital …
N’oublions pas braves gens, pauvres de nous, que seul le capital produit en intérêts la manne nécessaire à nous faire vivre . Notre travail doit rapporter bien plus, nos heures ne sont plus à compter, notre âge ne peut être l’excuse de rentes imméritées,notre santé n’a qu’à bien se tenir, il nous faut être solidaire du capital, car il a des droits sur nos Etats …
Sans nous en apercevoir, nous avons laissé glisser nos Etats providences pour l’homme vers des Etats providences pour le capital …
Et tout le monde accepte …
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