Ik ga aan zee, naar mijn vlaamse land !

Je vais à la mer vers mon pays flamand !

Retour prévu fin août …

Il y a de l’espoir pour la Belgique,

Il y a de l’espoir pour la Grèce,

Il y a de l’espoir pour l’Europe

Mon cœur est léger et mes valises sont lourdes de livres :

De Jorge Semprun  LE GRAND VOYAGE, LA DEUXIEME  MORT DE RAMON MERCADER, L’ECRITURE OU LA VIE .

De R.J.Ellory SEUL LE SILENCE .

De Kathryn Stockett LA COULEUR DES SENTIMENTS .

De Paul Desalmand L’ATHEISME EXPLIQUE AUX CROYANTS .

De Richard Dawkins LE PLUS GRAND SPECTACLE DU MONDE .

Mon amitié à vous tous qui par ici passez, soyez HEUREUX !

Célébrée en grandes pompes  militaires qui n’auraient plus à marteler pavés, réjouissance pour tous ces décorés dont fut mon père, la fête nationale crée polémique …

J’aimerais assez cette idée de voir enfin s’exposer les désirs autant que les réussites même feutrées de tous ces gens qui peuplent les nations et les font vivre …

Les temps nouveaux entraînent les idées nouvelles, l’émergence des familles reconstituées nous prouve qu’il est possible de bien vivre ensemble d’où que nous venions, pour peu que nous aimions, nous respections, nous tolérions l’autre dans sa différence, en se choisissant un flot de règles nouvelles émanant du désir qu’ont les gens à vivre heureux .

De partout dans le monde surgissent ces demandes, que ce soit « le printemps arabe », la polémique américaine, la crise européenne, TOUT se tient en ce désir pour l’homme d’exiger la vie !

S’oppose à cette envie le souvenir d’antan mené par des nationalismes aux racines d’Histoire qui veulent surtout garder les privilèges acquis par leur classe, leur drapeau, qui les faisaient régner en maîtres sur un territoire donné par les guerres gagnées …

Si parfois il faut prendre les armes c’est pour défendre des idées comme ce fut le cas en 40-45 contre le nationalisme justement, comme le fit mon père et tous ces autres qui au péril de leur vie ont tenté et réussi à rayer pour un moment ce despotisme que nous ne pouvons oublier et qui semble refleurir …

J’aimerais assez que finisse le temps des guerres, je me croyais utopique, mais force m’est de constater que d’autres que moi y pensent et osent le clamer !

Voici venu pour moi le temps des congés, non, je n’étais pas encore partie même si déjà absente … Ainsi va la vie qui m’entraîne qui nous entraîne aux changements, à l’évolution …

Soyons Heureux quoi qu’il advienne !  

NON, il ne pouvait pas dire OUI, mais …

Au nom de son parti il décide que la note Di Rupo est à rejeter en bloc, trop à gauche, trop francophone, trop éloignée des mesures préconisées par l’Europe …

De ce parti nous pouvions attendre pareille attitude, nous doutions encore  mais nous espérions qu’enfin une table de discussion s’élabore autour des raison d’Etat  et décide de nous donner un gouvernement effectif soucieux de prendre les mesures nécessaires réclamées par une crise européenne qui menace .

Là où nous sommes surpris, c’est par l’abstention du CD&V … Ce parti catholique flamand n’ose pas s’éloigner de son « petit frère », il craint pour son avenir électoral, lui qui auparavant tenait les rènes de la Belgique en main, semble ne plus se soucier de la raison d’Etat,  il lui importe plus de penser à l’avenir de la Flandre …

C’est que ce parti dirige la Belgique en « affaires courantes », c’est que ce parti dirige le gouvernement flamand, et qu’il risquerait de perdre sa maîtrise si un nouveau profil politique se dessinait … Opportuniste n’est-il pas !

Que faire ?

Nul n’est prophète en son pays, et les donneurs de leçons n’ont pas de solution si ce n’est celle de laisser à la puissante Flandre la responsabilité de prendre son indépendance  …

Un tout autre débat !

Un beau mot grec pour citer la mort qui n’est pas laide en soi tant que court la vie …

Comme la nuit sombre nous fait aimer la clarté du jour, la faculté de penser sa propre mort nous convie au festin de la vie pendant qu’elle est .

La Belgique qui a du mal à survivre dans son état, est un pays fabuleux pour avoir inscrit dans ses lois la possibilité d’euthanasie aux individus sains d’esprit mais dont le corps s’épuise de souffrances en souffrances …

Mais il est allé plus loin mon pays, conscient que l’inconscience peut guetter les esprits les plus forts aux croisements des troubles physiques, il a imaginé et créé une déclaration anticipée relative à l’euthanasie . Librement et consciemment, chaque individu peut dès lors faire enregistrer son désir de mort quand et seulement si la vie lui pèse trop, cette démarche est approuvée obligatoirement par deux témoins majeurs dont l’un au-moins n’a aucun intérêt au décès du requérant, elle est valable pour une durée de cinq ans, et doit donc être renouvelée au besoin …

D’avoir vécu de près des morts qui s’éternisaient, souffrir les familles qui accompagnaient le futur défunt qui agonisait, d’avoir ressenti ces morts comme une délivrance, je n’hésite pas, je fonce !

Par amour de la vie, de celle de ceux qui me survivront, de leur qualité de vie, je prétends qu’il est bien de pouvoir envisager sa mort sans peine et d’en choisir l’heure quand l’horloge qui fait danser la vie à cessé de battre tambour .

Quand mes pieds ne me porteront plus, quand ma tête refusera de penser, quand mes bras ne pourront plus enlacer, quand mon soleil se sera éteint  … Que vienne thanatos !

Que suis-je ? je me pose la question …

Il est des lois établies auxquelles je ne puis me soumettre, qui me révoltent tant que j’en deviendrais opportuniste au point de m’isoler dans ma bulle …

Ainsi ce racisme ambiant qui fait fermer les frontières aux gens indésirables, puisque venus de régions où l’argent ne pleut pas, racisme qui fait naître des lois protectionnistes, sécuritaires par opportunisme des nantis n’aimant pas partager …

Ainsi ces lois de restrictions imposées aux Grecs dont hier les dirigeants se gaussaient de l’avenir des masses en dilapidant les richesses qu’ils ne possédaient pas …

Ainsi ces lois qui au nom de la santé voudraient se voir soumettre tous les gens à des mesures abusives limitant nos libertés, nos choix de vie …

Qu’en est-il de la vie, de ma vie si je devais obéir, s’il nous fallait obéir à toutes ces idées qui germent au firmament d’une bulle mondiale présidée par d’illustres experts n’ayant qu’un but, celui de profiter à outrance des privilèges qu’ils se sont accordés ?

Je décide donc par révolte personnelle d’ouvrir ma porte en grand aux idées nouvelles venues de ces jeunes qui s’indignent et se manifestent, de ne pas jouer en bourse le devenir de la vie des autres, dus ai-je ne jamais m’enrichir, de refuser tout diktat émis par la médecine divinisée qui me voudrait ne plus fumer pour trop vieille devenir …

Au jardin de l’Eden, je me sens devenir « Eve » et je croque la pomme … Qu’Adam en fasse autant !