La grande Perse, La grande Egypte, Les grandes civilisations des Incas, des Grecs, des Romains, des Celtes, des Huns, des Mongols … Tous les Empires qui ont rayonné de fastes, de puissances ont inondé le monde des arts qui le composent pour se perdre aux dédales de leur complaisance, quand ils crurent avoir tout gagné, tout possédé et qu’ils ont baissé la garde !

Petit Iran, petite Egypte, pauvres Grèce, Italie, aux tourments de vos peuples s’ajoute la tyrannie de ceux qui vous gouvernent, plus de Celtes, de Huns, de Mongols ni d’Incas, seules des traces historiques, qu’un jour vous fûtes …

Par delà les pages de l’histoire qui s’écrit, des vestiges qui se dressent encore, il ne reste que les peuples qui s’ignorent des grandeurs vécues, pour vivre au jour le jour du prix rapporté par le riche tourisme visitant votre passé au gré de leur argent et vous mendiez l’indigne pitance gagnée par vos enfants en haillons n’ayant d’autres droits que de tendre le bras …

Mais vous réagissez !

Et cela me rassure sur la nature de l’Homme qui compose les peuples, vos rues se remplissent, vous vous tenez debout, exigeant d’être ce que vous pouvez être, réclamant en vos droits la parole volée …

Que je ne suis pas seule à entendre, le monde des peuples se réunit à vous, bousillant en chemin les grandeurs abjectes qui de nous s’étaient approprié, qui détruisaient et nature, et cultures pour y mettre l’argent comme dieu tout puissant …

Ni petits, ni grands, les peuples sont et peuvent se faire entendre diffusant la musique au vent des libertés que l’écho répercute …  

Il est dit que l’espoir fait vivre, quand écrasé par la tristesse, rongé de ses doutes, terrassé par ses peurs, notre corps s’aide de son esprit pour vaincre ses tourments, lui laissant la noble place d’une lueur au bout du tunnel …

L’espoir de jours meilleurs nous emmène alors à-travers les remous de la vie et nous conduit vers les rives calmes des illusions qui nous aident à franchir le cap  …

Il est une étoile dans la nuit, une flamme au froid de la vie, un rêve de fin de cauchemar, un baume sur des plaies, un appétit de vivre …

Au rayon du bonheur il est l’itinéraire, à l’art du mieux vivre il est la voie, de l’optimiste le chemin, du petit la grandeur, du vivant le guide …

Sans lui, nous n’entreprendrions rien, captifs de l’inaction nous resterions passifs, soumis aux affres des cortèges mortifères de l’ennui, à méditer sur la mélancolie nous sortirions du monde, incapables de voir, de comprendre, de savoir l’inconnu qui peut-être se cache au-delà du tournant des méandres de la vie .

Je veux d’espoir en espoir, oublier tout le noir du bateau qui dérive pour atteindre la plage au sable doux et au soleil couler des jours heureux …   

Pourquoi pleuvent les bombes ?

Quelles sont donc les revendications qui motivent ces explosions ?

Toute la haine du monde concentrée en certains individus au nom de leur nationalisme, de leurs croyances religieuses peut-elle inciter pareil crime ?

Aurions-nous encore un pied dans le Moyen-Âge qui pratiquait ainsi, pour imposer foi et culture ?

Nous ne sommes pas encore parvenus dans ce troisième millénaire, à éclairer de tolérance les nombreux  peuples souffrant de toutes les misères physiques autant que morales .

Par manque d’équilibre nous accentuons l’écart entre ce qu’ils voient de nos vies et ce qu’ils vivent et que nous voyons, nous semblons insensibles, les traitant de barbares, les laissant incultes des connaissances qui sont nôtres, végéter aux tourments de leur pauvre vie …

Et nous nous offusquons à juste titre des distances prises entre contemporains, participants de l’évolution sociale et tous ceux, que la vie a déshérité pour n’avoir pas été éduqués …

Est-ce nous qui sommes responsables ou sont-ce leurs dirigeants ?

La Tunisie vient de nous prouver qu’un peuple éclairé peut se soulever contre le tyran qui l’opprime, seule donc la culture ferait la différence et non pas l’économie, ces pays-là ont tellement de ressources en leur sol, qu’ils pourraient avec aisance partager s’ils le voulaient !

C’est donc par des livres éclairants, qu’il faut envahir le monde, par la toile du net (ils n’en sont pas tous privé) que nous avons des liens à tisser, faire grandir pour mieux les affranchir tous ces peuples qui comme nous ont des yeux pour voir, des oreilles pour entendre et un cerveau pour comprendre  …

Ils ont défilé à l’appel de cinq jeunes,  par le net interposé, dans les rues de Bruxelles, ils étaient et des mille et des cent, de tous âges confondus, Wallons, Flamands et Bruxellois à exprimer leur honte de n’avoir pas encore de gouvernement !

Est-ce à dire qu’ils désirent revenir à la Belgique ancienne de leurs arrières-grands-pères ?  Ce n’était pas dit, ils veulent qu’en ces temps de crise le politique pense AUSSI aux gens, à leurs problèmes directs, définisse l’avenir …

Sont-ils si loin dans leurs revendications du monde politique qu’on semble le penser ? Ils savent que la Belgique doit prendre forme nouvelle, que la constitution doit être modifiée,  ils veulent solidarité garder, ils veulent savoir de quoi leur demain sera fait et ils demandent l’urgence …

Peut-on aller vite, sans se déculotter, quand l’avenir des peuples si différents dans leurs aspirations est en jeu ?

Fidèle à chaque hiver, un rouge-gorge vient chez moi se repaître, seul ou entouré de mésanges, il vient miettes becqueter, est-ce toujours le même ou serait-ce son frère ? Je ne pourrais vous dire …

Timide et prudent il guette tous les bruits, tous les mouvements et au moindre de ceux-ci, il s’envole au firmament, attendant que la menace passe, puis revient sur la pointe des pattes, et dans son bec il emporte son dû …

Où va-t-il l’été ?

Jamais à la belle saison mon jardin ne le tente, ailleurs il va quérir son bonheur … Pourtant de mon râteau, je ramène en pleine lumière des tas de vermisseaux dont il pourrait se délecter …

Jamais, depuis le temps qu’un rouge-gorge en mon jardin s’en vient, je n’en ai vu deux simultanément, il paraît disent les experts que l’oiseau n’aime pas ses frères, que son territoire s’il le partage avec d’autres espèces, ne peut en aucun cas abriter son semblable …