• L’ATHEE !
    C'est selon le petit Larousse, celui qui nie l'existence des dieux et de toutes divinités .
    Est-ce à dire qu'il conteste l'histoire qui prouve tout au long de son parcours l'existence des religions ?
    Non, bien entendu ! Il serait aberrant même de le supposer, le poids des religions entre trop dans nos structures sociales pour en nier l'évidence !
    L'athée se passe des dieux pour vivre, et vit très bien de leur absence, son regard sur la vie est différent, il assume ses choix, ses responsabilités, ses prises de positions dans les questionnements qui jalonnent la vie comme tous les autres mais sans avoir recours aux dieux et aux religions qui en découlent ...
    Il exige le droit à la reconnaissance de la vie sans dieux pour lui et pour ses semblables sans avoir le besoin d'une « nouvelle église » promulguant lois et dogmes à l'instar des religions qui bien qu'étant, polluent la sphère sociale ...
    Faut-il tuer les religions ?
    Je ne serai pas le fusils qui arme le bras, affaire de conscience personnelle, mais là où il y a dérive, je crierai du plus fort que je peux pour dénoncer et essayer d'activer le refus nécessaire .
    Voilà l'histoire de ma vie, rencontrer l'injustice pour mieux la décrier, aller vers le rejeté pour lui tendre la main, arborer des sourires pour vous entendre rire, être un homme tout simplement, soucieux du bien fondé de la vie d'un homme, dans un temps déterminé par la vie, sans au-delà, sans croyances, juste muni de ses certitudes à égale puissance de ses questionnements ...
    Suis-je meilleure ou suis-je pire que les « croyants » ? La question n'est pas là,
    j'existe ! Et comme tous, je fais du mieux que je peux !
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  • LES METIERS A RISQUE …
    Comme chaque jour la radio est allumée, une émission nous parle en prélude au débat sur la chaîne RTBF de ce soir, des métiers à risque ...
    Il y a celui ou celle qui s'engage, puis les familles qui les entourent, tous ayant besoin d'aide psychologique pour assumer leur sort ...
    Je ne me sens pas trop concernée, juste un peu énervée par cette tournure de plus en plus basée sur l'apitoiement de soi, attirant l'attention sur les difficultés subies par le fait même de ses propres choix ...
    Je conçois aisément que toutes les professions altruistes comportent du danger pour ceux qui s'y adonnent, que le monde a besoin d'eux, et se doit d'être reconnaissant vis-à-vis de leur courage, de leur volonté, de leur bravoure à ½uvrer pour le bien de l'humanité, que les situations qu'ils rencontrent peuvent être à la limite du supportable, mais faut-il nécessairement en faire une généralité ?
    Vivre, c'est risqué !
    Le pompier pourrait-il être autre chose que pompier ? Il doit avoir en lui cet amour de combattre le feu, de l'éteindre, à chaque fois qu'il emporte le combat, il s'affirme et tend à l'héroïsme quand il sauve des vies ...
    Idem pour tous ceux-là qui exposent leur vie, dans le souci des autres, tout en se réalisant .
    Il y a aussi les risques du métier, celui de l'enseignant devant sa classe quand ce ne sont les parents, celui du médecin qui se tromperait de diagnostique, celui de l'avocat qui ferait libérer des criminels, celui du commerçant qui sans le savoir écoulerait des marchandises douteuses, ...
    Sincèrement, je fais fi de tout cela, je vis et j'en assume les risques ...
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  • RIEN
    Je voudrais ne rien faire d'autre aujourd'hui, que de penser à moi, m'occuper de moi ...
    Pourtant j'entends tourner la lessiveuse, la vaisselle propre est rangée, les poussières évacuées, les poubelles vidées, la maison prête à accueillir l'éventuel visiteur ...
    J'ai un tricot entamé, un livre qui me plait à continuer, un jardin au sol gelé qui résiste à mon désir de le triturer ...
    Et je suis là, devant mon écran à vous écrire sur moi, qui est assurément la femme la plus heureuse du monde, tout au long de ma vie, d'aussi loin qu'il m'en souvienne, je n'ai jamais RIEN fait d'autre que les choses que j'aime, ce ne sont pas que les embûches aient été inexistantes, mais je dois avouer qu'elles ne furent jamais des entraves à ma vie ...
    Est-ce dû à mon opportunisme, à ma volonté de bonheur, à mes capacités d'écarter de mon chemin ce qui me dérange ?
    Je n'en sais rien, si ce n'est que j'aime la vie, que je la dessine envers et contre tout dans un ciel bleu ou perce un soleil éclatant de lumière que les oiseaux prennent plaisir à occuper, me chantant sur tous les tons mes rêves les plus fous . Quand bien même des nuages voudraient obscurcir mon paysage, je les gomme, ne laissant apparaître que le meilleur de l'existence ...
    Je sais, car je veux le savoir, le mal être du monde, les peurs qui l'habitent, les souffrances qu'elles occasionnent, et je voudrais pouvoir y remédier, mais RIEN semble toujours reprendre le dessus ...
    Pourtant le monde bouge, j'en perçois le frémissement, comme une fleur l'humanité en quête d'elle-même, déploie sa corolle aux couleurs du bonheur nous laissant imaginer pour demain un monde plus beau, fait de toutes les couleurs, où chaque homme conscient de lui-même serait conscient des autres pour atteindre en bonne intelligence, ce petit RIEN qui fait le tout, VIVRE et aimer ça !
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  • QU’EN PENSER ?
    Un jeune de vingt ans qui s'introduit dans une crèche, avec intention de tuer, qui passe à l'acte, qui froidement poignarde tous les bébés endormis, qui dans son élan morbide tue la puéricultrice essayant de le stopper ...
    Un belge issu d'une famille aisée, dont les parents travaillent, aîné d'un frère, d'une s½ur, ayant eu une scolarité normale, un peu taiseux peut-être, timide assurément, vivant seul depuis quelques mois, aidé financièrement par les parents ... Rien ne laissait présager du drame qui a meurtri la cité de Termonde ce vendredi 23 janvier .
    Dites-moi que penser, que faire ?
    L'an passé, une maman belge, elle aussi, a égorgé ses cinq enfants l'un après l'autre dans une mise en scène préméditée qui nous glace les sangs ...
    Pourquoi, pour dire quoi ?
    Le mal de vivre de ces individus serait-il la cause de cette haine puissante qui les habite au point de tuer délibérément des enfants, symboles d'innocence ?
    En règle générale, le contrôle de nos pulsions s'apprend dès la tendre enfance et nous aide au-travers de la vie à doser toutes nos violences . Dès 7 ans, nos parents veillaient à la raison de notre âge, ne nous permettant plus les caprices de la petite enfance, nous responsabilisant dans nos actes, moralisant nos pensées par des discours sur la vie et son respect, le regard des adultes nous apprenait à grandir dans l'espace social qui se libérait progressivement au rythme de nos aptitudes à l'affronter .
    Manque t-il d'écoute ? Avons-nous le temps de l'écoute ? Prenons-nous le temps d'écouter ?
    Je doute fort que les parents de ces meurtriers aient failli, ils ont dû les aimer,
    Je doute fort que le monde des jeux en soit la cause, nous serions tous des assassins en puissance,
    Je doute fort que les médias soient coupables des informations qu'elles nous donnent, nous sommes en droit de savoir .
    Je crois que ces gens ne s'étaient pas construits en responsabilité de leurs actes, qu'ils croyaient n'avoir que des droits et se croyaient victimes d'une société qui réclame des devoirs .
    Que tout cela me fait mal ...
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  • Chers Compatriotes

    Je suis ici devant vous aujourd'hui empli d'un sentiment d'humilité face à la tâche qui nous attend, reconnaissant pour la confiance que vous m'avez témoignée et conscient des sacrifices consentis par nos ancêtres.

    Je remercie le président Bush pour ses services rendus à la nation ainsi que pour la générosité et la coopération dont il a fait preuve tout au long de cette passation de pouvoirs.

    Quarante-quatre Américains ont maintenant prêté le serment présidentiel. Ils l'ont fait alors que gonflait la houle de la prospérité sur les eaux calmes de la paix. Mais il arrive de temps à autre que ce serment soit prononcé alors que s'accumulent les nuages et que gronde la tempête.

    Dans ces moments, l'Amérique a gardé le cap, non seulement en raison de l'habileté ou de la vision de ses dirigeants, mais aussi parce que Nous le Peuple, sommes demeurés fidèles aux idéaux de nos ancêtres et à notre constitution.
    Ainsi en a-t-il toujours été. Ainsi doit-il en être pour la présente génération d'Américains.

    Nul n'ignore que nous sommes au beau milieu d'une crise. Notre nation est en guerre contre un vaste réseau de violence et de haine. Notre économie est gravement affaiblie, conséquence de la cupidité et de l'irresponsabilité de certains, mais aussi de notre échec collectif à faire des choix difficiles et à préparer la nation à une nouvelle ère. Des gens ont perdu leur maison ou leur emploi, des entreprises ont dû fermer leurs portes. Notre système de santé coûte trop cher. Nos écoles laissent tomber trop d'enfants et chaque jour apporte de nouvelles preuves que la façon dont nous utilisons l'énergie renforce nos adversaires et menace notre planète.

    Ce sont les signes de la crise en termes statistiques. Mais, si elle n'est pas aussi tangible, la perte de confiance dans tout le pays n'en est pas moins profonde, nourrie de la crainte tenace que le déclin de l'Amérique soit inévitable et que la prochaine génération doive diminuer ses ambitions.

    Je vous dis aujourd'hui que les défis auxquels nous faisons face sont réels. Ils sont importants et nombreux. Nous ne pourrons les relever facilement ni rapidement. Mais, sache le, Amérique, nous le relèverons.

    En ce jour, nous sommes réunis car nous avons préféré l'espoir à la peur, la volonté d'agir en commun au conflit et à la discorde.
    En ce jour nous proclamons la fin des doléances mesquines et des fausses promesses, des récriminations et des dogmes éculés qui ont pendant trop longtemps étouffé notre vie politique.

    Nous demeurons une jeune nation. Mais pour reprendre les mots de la Bible, le temps est venu de se défaire des enfantillages. Le temps est venu de réaffirmer la force de notre caractère, de choisir la meilleure part de notre histoire, de porter ce précieux don, cette noble idée transmise de génération en génération: la promesse de Dieu que nous sommes tous égaux, tous libres et que nous méritons tous la chance de prétendre à une pleine mesure de bonheur.

    Nous réaffirmons la grandeur de notre nation en sachant que la grandeur n'est jamais donnée mais se mérite. Dans notre périple nous n'avons jamais emprunté de raccourcis et ne nous sommes jamais contentés de peu. Cela n'a jamais été un parcours pour les craintifs, ceux qui préfèrent les loisirs au travail ou ne recherchent que la richesse ou la célébrité.

    Au contraire, ce sont plutôt ceux qui ont pris des risques, qui ont agi et réalisé des choses - certains connus, mais le plus souvent des hommes et des femmes anonymes - qui nous ont permis de gravir le long et rude chemin vers la prospérité et la liberté.

    Pour nous, ils ont rassemblé leurs maigres possessions et traversé des océans en quête d'une vie nouvelle.
    Pour nous, ils ont trimé dans des ateliers de misère et colonisé l'Ouest. Ils ont connu la morsure du fouet et la dureté du labeur de la terre.

    Pour nous, ils se sont battus et sont morts dans des lieux comme Concord et Gettysburg, en Normandie ou à Khe-Sanh.

    A maintes reprises ces hommes et ces femmes se sont battus, se sont sacrifiés, ont travaillé à s'en user les mains afin que nous puissions mener une vie meilleure. Ils voyaient en l'Amérique quelque chose de plus grand que la somme de leurs ambitions personnelles, que toutes les différences dues à la naissance, la richesse ou l'appartenance à une faction.

    C'est la voie que nous poursuivons aujourd'hui. Nous demeurons la nation la plus prospère, la plus puissante de la Terre. Nos travailleurs ne sont pas moins productifs qu'au début de la crise. Nos esprits ne sont pas moins inventifs, nos biens et services pas moins demandés que la semaine dernière, le mois dernier ou l'an dernier. Nos capacités demeurent intactes. Mais il est bien fini le temps de l'immobilisme, de la protection d'intérêts étroits et du report des décisions désagréables.

    A partir d'aujourd'hui, nous devons nous relever, nous épousseter et reprendre la tâche de la refondation de l'Amérique.
    Où que nous regardions, il y a du travail. L'état de l'économie réclame des gestes audacieux et rapides. Et nous agirons - non seulement pour créer de nouveaux emplois mais pour jeter les fondations d'une nouvelle croissance. Nous allons construire les routes et les ponts, les réseaux électriques et numériques qui alimentent notre commerce et nous unissent.

    Nous redonnerons à la science la place qu'elle mérite et utiliserons les merveilles de la technologie pour accroître la qualité des soins de santé et diminuer leur coût.

    Nous dompterons le soleil, le vent et le sol pour faire avancer nos automobiles et tourner nos usines. Nous transformerons nos écoles et nos universités pour répondre aux exigences d'une ère nouvelle. Nous pouvons faire tout cela et nous le ferons.

    Cela dit, il y a des gens pour s'interroger sur l'ampleur de nos ambitions, et suggérer que notre système n'est pas capable de faire face à trop de grands projets à la fois. Ils ont la mémoire courte. Ils ont oublié ce que ce pays a déjà accompli, ce que des hommes et des femmes libres peuvent réaliser quand l'imagination sert un objectif commun et que le courage s'allie à la nécessité.

    Ce que les cyniques ne peuvent pas comprendre, c'est que le sol s'est dérobé sous leurs pieds et que les arguments politiques rancis auxquels nous avons eu droit depuis si longtemps, ne valent plus rien. La question aujourd'hui n'est pas de savoir si notre gouvernement est trop gros ou trop petit, mais s'il fonctionne - s'il aide les familles à trouver des emplois avec un salaire décent, à accéder à des soins qu'ils peuvent se permettre et à une retraite digne. Là où la réponse à cette question est oui, nous continuerons. Là où la réponse est non, nous mettrons un terme à des programmes.

    Et ceux d'entre nous qui gèrent les deniers publics seront tenus de dépenser avec sagesse, de changer les mauvaises habitudes, de gérer en pleine lumière - c'est seulement ainsi que nous pourrons restaurer l'indispensable confiance entre un peuple et son gouvernement.

    La question n'est pas non plus de savoir si le marché est une force du bien ou du mal. Sa capacité à générer de la richesse et à étendre la liberté est sans égale. Mais cette crise nous a rappelé que sans surveillance, le marché peut devenir incontrôlable, et qu'une nation ne peut prospérer longtemps si elle ne favorise que les plus nantis. Le succès de notre économie n'est pas uniquement fonction de la taille de notre produit intérieur brut. Il dépend aussi de l'étendue de notre prospérité, de notre capacité à donner une chance à ceux qui le veulent - non par charité mais parce que c'est la meilleure voie vers le bien commun.

    En ce qui concerne notre défense à tous, nous rejetons l'idée qu'il faille faire un choix entre notre sécurité et nos idéaux. Nos Pères fondateurs, face à des périls que nous ne pouvons que difficilement imaginer, ont mis au point une charte pour assurer la prééminence de la loi et les droits de l'Homme, une charte prolongée par le sang de générations. Ces idéaux éclairent toujours le monde, et nous ne les abandonnerons pas par commodité.

    A tous les peuples et les gouvernants qui nous regardent aujourd'hui, depuis les plus grandes capitales jusqu'au petit village où mon père est né (au Kenya, ndlr): sachez que l'Amérique est l'amie de chaque pays et de chaque homme, femme et enfant qui recherche un avenir de paix et de dignité, et que nous sommes prêts à nouveau à jouer notre rôle dirigeant.

    Rappelez-vous que les précédentes générations ont fait face au fascisme et au communisme pas seulement avec des missiles et des chars, mais avec des alliances solides et des convictions durables. Elles ont compris que notre puissance ne suffit pas à elle seule à nous protéger et qu'elle ne nous permet pas d'agir à notre guise. Au lieu de cela, elles ont compris que notre puissance croît lorsqu'on en use prudemment, que notre sécurité découle de la justesse de notre cause, la force de notre exemple et des qualités modératrices de l'humilité et de la retenue.

    Nous sommes les gardiens de cet héritage. Une fois de plus guidés par ces principes, nous pouvons répondre à ces nouvelles menaces qui demandent un effort encore plus grand, une coopération et une compréhension plus grande entre les pays.

    Nous allons commencer à laisser l'Irak à son peuple de façon responsable et forger une paix durement gagnée en Afghanistan. Avec de vieux amis et d'anciens ennemis, nous allons travailler inlassablement pour réduire la menace nucléaire et faire reculer le spectre du réchauffement de la planète.

    Nous n'allons pas nous excuser pour notre façon de vivre, ni hésiter à la défendre, et pour ceux qui veulent faire avancer leurs objectifs en créant la terreur et en massacrant des innocents, nous vous disons maintenant que notre résolution est plus forte et ne peut pas être brisée; vous ne pouvez pas nous survivre et nous vous vaincrons.

    Nous savons que notre héritage multiple est une force, pas une faiblesse. Nous sommes un pays de chrétiens et de musulmans, de juifs et d'hindous, et d'athées. Nous avons été formés par chaque langue et civilisation, venues de tous les coins de la Terre. Et parce que nous avons goûté à l'amertume d'une guerre de Sécession et de la ségrégation (raciale), et émergé de ce chapitre plus forts et plus unis, nous ne pouvons pas nous empêcher de croire que les vieilles haines vont un jour disparaître, que les frontières tribales vont se dissoudre, que pendant que le monde devient plus petit, notre humanité commune doit se révéler, et que les Etats-Unis doivent jouer leur rôle en donnant l'élan d'une nouvelle ère de paix.

    Au monde musulman: nous voulons trouver une nouvelle approche, fondée sur l'intérêt et le respect mutuels. A ceux parmi les dirigeants du monde qui cherchent à semer la guerre, ou faire reposer la faute des maux de leur société sur l'Occident, sachez que vos peuples vous jugeront sur ce que vous pouvez construire, pas détruire.

    A ceux qui s'accrochent au pouvoir par la corruption et la fraude, et en bâillonnant les opinions dissidentes, sachez que vous êtes du mauvais côté de l'histoire, mais que nous vous tendrons la main si vous êtes prêts à desserrer votre étau.

    Aux habitants des pays pauvres, nous promettons de travailler à vos côtés pour faire en sorte que vos fermes prospèrent et que l'eau potable coule, de nourrir les corps affamés et les esprits voraces.

    Et à ces pays qui comme le nôtre bénéficient d'une relative abondance, nous disons que nous ne pouvons plus nous permettre d'être indifférents aux souffrances à l'extérieur de nos frontières, ni consommer les ressources planétaires sans nous soucier des conséquences.
    En effet, le monde a changé et nous devons évoluer avec lui.
    Lorsque nous regardons le chemin à parcourir, nous nous rappelons avec une humble gratitude ces braves Américains qui, à cette heure précise, patrouillent dans des déserts reculés et des montagnes éloignées. Ils ont quelque chose à nous dire aujourd'hui, tout comme les héros qui reposent (au cimetière national) à Arlington nous murmurent à travers les âges.

    Nous les honorons non seulement parce qu'ils sont les gardiens de notre liberté, mais parce qu'ils incarnent l'esprit de service, une disponibilité à trouver une signification dans quelque chose qui est plus grand qu'eux. Et à ce moment, ce moment qui définira une génération, c'est précisément leur esprit qui doit tous nous habiter.

    Quoi qu'un gouvernement puisse et doive faire, c'est en définitive de la foi et la détermination des Américains que ce pays dépend. C'est la bonté d'accueillir un inconnu lorsque cèdent les digues, le désintéressement d'ouvriers qui préfèrent travailler moins que de voir un ami perdre son emploi, qui nous permet de traverser nos heures les plus sombres.

    C'est le courage d'un pompier prêt à remonter une cage d'escalier enfumée, mais aussi la disponibilité d'un parent à nourrir un enfant, qui décide en définitive de notre destin.

    Les défis face à nous sont peut-être nouveaux. Les outils avec lesquels nous les affrontons sont peut-être nouveaux. Mais les valeurs dont notre succès dépend, le travail, l'honnêteté, le courage et le respect des règles, la tolérance et la curiosité, la loyauté et le patriotisme, sont anciennes. Elles sont vraies. Elles ont été la force tranquille du progrès qui a sous-tendu notre histoire. Ce qui est requis, c'est un retour à ces vérités. Ce qui nous est demandé maintenant, c'est une nouvelle ère de responsabilité, une reconnaissance, de la part de chaque Américain, que nous avons des devoirs envers notre pays et le monde, des devoirs que nous n'acceptons pas à contrec½ur mais saisissons avec joie, avec la certitude qu'il n'y a rien de plus satisfaisant pour l'esprit et qui définisse notre caractère, que de nous donner tout entier à une tâche difficile.

    C'est le prix, et la promesse, de la citoyenneté.

    C'est la source de notre confiance, savoir que Dieu nous appelle pour forger un destin incertain.

    C'est la signification de notre liberté et de notre credo, c'est la raison pour laquelle des hommes, des femmes et des enfants de toutes les races et de toutes les croyances peuvent se réjouir ensemble sur cette magnifique esplanade, et pour laquelle un homme dont le père, il y a moins de 60 ans, n'aurait peut-être pas pu être servi dans un restaurant de quartier, peut maintenant se tenir devant vous pour prêter le serment le plus sacré.

    Donc marquons ce jour du souvenir, de ce que nous sommes et de la distance que nous avons parcourue. Aux temps de la naissance des Etats-Unis, dans les mois les plus froids, un petit groupe de patriotes s'est blotti autour de feux de camp mourants, au bord d'une rivière glacée. La capitale fut abandonnée. L'ennemi progressait. La neige était tachée de sang. Au moment où l'issue de notre révolution était la plus incertaine, le père de notre nation a donné l'ordre que ces mots soient lus:
    "Qu'il soit dit au monde du futur, qu'au milieu de l'hiver, quand seul l'espoir et la vertu pouvaient survivre, que la ville et le pays, face à un danger commun, (y) ont répondu".

    O Etats-Unis. Face à nos dangers communs, dans cet hiver de difficultés, rappelons-nous ces mots éternels. Avec espoir et courage, bravons une fois de plus les courants glacés, et supportons les tempêtes qui peuvent arriver. Qu'il soit dit aux enfants de nos enfants que lorsque nous avons été mis à l'épreuve, nous avons refusé de voir ce parcours s'arrêter, nous n'avons pas tourné le dos ni faibli. Et avec les yeux fixés sur l'horizon et la grâce de Dieu, nous avons continué à porter ce formidable cadeau de la liberté et l'avons donné aux générations futures."
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