Disait Anatole France, lui qui a toujours préféré la folie des passions à la sagesse de l'indifférence .
Ce qui n'exclut pas l'amélioration de soi, dans les domaines où on se sent fort, précisément poussé par cet enthousiasme venu de l'intérieur et qui tend à nous propulser hors de nous-même, pour être !
Faiblesse par rapport à nos pulsions diront ceux-là qui n'obéissent qu'au jugement de la pensée bien née et surtout bien contrôlée de nos sociétés bourgeoises ...qui considèrent la culture comme un art que chacun devrait pouvoir maîtriser .
Que nenni, l'art et la culture sont deux mondes bien distincts, l'art se crée partant de rien, il émane d'un rêve, d'un regard, d'une écoute, sans base effective, il sourd au tréfonds de l'individu capable de l'entendre, et évolue comme un absolu au-travers de l'artiste ne pouvant, ne voulant lui résister ! Et l'½uvre naît, presque à l'insu du plein gré de son géniteur, ... sa faiblesse devant la force incontrôlable qui le pousse à agir, à produire ... C'est bien de cette faiblesse là dont il est question, et qui m'est chère aussi, faisant de moi un être unique dans une foule qui se confond au commun des mortels, où tous participent à une pensée unique émise par un besoin matériel de puissance et de gloire, où les dérives sont légions au c½ur même des plus grands, de ceux-là qui se fourvoient ...
Connaissons la culture, mais de grâce, vivons avec art !

Un immense entrepôt fortifié, un bunker, a été creusé dans la montagne, sous le permafrost (sol gelé en permanence) afin de recevoir et de conserver les semences de plus de quatre millions d'espèces végétales provenant de toute la planète . Sur l'île norvégienne de Spitzberg, dans l'océan Arctique, à plus de mille kilomètres du pôle nord, cet exceptionnel entrepôt aux murs en béton d'un mètre d'épaisseur, aux portes blindées, va devenir le grenier du monde, on y trouvera des tas de petits sacs en plastique hermétiques contenant des graines de quoi renouveler les plantations qui auraient été détruites suite à des cyclones, des guerres en tous genres ... Elevée à 130 mètres du niveau de la mer, même si la fonte des glaces venait à faire monter les eaux, nos chambres froides sauraient protéger ces particules de vie . Des ours polaires sont les gardiens vivants de cet écrin capable de résister aux assauts de missiles nucléaires, soumis au contrôle de caméra, ce coffre-fort du grand-nord a tout pour dissuader les rôdeurs malvenus .
Une assurance-vie, en quelque-sorte, qui permet de ne plus voir disparaître les espèces végétales qui croissent encore aujourd'hui sur notre belle terre, pour toutes celles dont nous ne connaissons plus que le nom, il est trop tard ... Mais je sais désormais où acheminer le double des semences de mes innovations jardinières, s'il s'en trouve ...

Pour 19 millions d'enfants européens, la pauvreté n'a pas reculé d'un pouce depuis 6 ans, nous dit Vladimir Spidla, commissaire européen chargé de l'emploi . La commission européenne envisage enfin sérieusement de se fixer des objectifs chiffrés pour lutter contre cet état de fait, il était temps !
Par la mise en place de politiques convergentes, il faut tenter d'insérer les plus vulnérables, les plus marginalisés au système de la croissance en créant des emplois robustes qui certes n'améliorent pas automatiquement la situation de ces oubliés en nos sociétés mais les font progresser vers le mieux être, permettant la répartition de l'aide sociale . C'est quand même d'un enfant européen sur cinq dont on parle, ce seuil d'exclusion est atteint quand la richesse dont dispose un ménage passe sous la barre de 60% du revenu moyen national avant versement d'aides sociales . Les pays qui s'en sortent le mieux sont ceux dont le niveau de chômage est relativement faible et où des transferts sociaux efficaces ciblent à la fois la famille et l'enfant . « C'est une priorité de s'attaquer à cette question, d'autant que les enfants pauvres risquent d'être les parents pauvres de demain . » Si rien n'a changé à propos du nombre depuis six ans, ne soyons quand-même pas trop sévères, les nouveaux venus au sein de l'Europe n'étaient pas des plus nantis ...
Je me réjouis de leur arrivée parmi nous, puisqu'elle a pour but de régulariser la répartition des richesses que nous produisons à satiété . Ce que nous ferons pour eux le sera aussi pour nous-mêmes !

Pas mal de gens auraient envie de retourner à votre encontre vos propos ...J'ai beau n'être pas française, et je ne devrais pas m'occuper de ce qui se passe outre Quiévrain (comme on dit en Belgique quand on parle de la France), mais il se fait que bientôt vous présiderez aux destinées de l'Europe et là je me sens concernée de bon droit ! Il est notoire que le rôle qui est le vôtre mérite le respect, un président de France, ce n'est pas rien pardi, et quelque soit la couleur de son parti, il a été élu pour porter son pays en honneur et dignité au c½ur des siens et sur la scène mondiale . Certes pas pour tourner en ridicule toute une nation au prorata de besoin primaire et non excusable d'un homme petit qui se serait voulu grand ... Nous connaissons le peuple français, nous savons sa valeur, ce sont de dignes gens qui font de leur mieux pour le constituer . L'égalité, la fraternité, l'humanisme qui ont conduit aux droits de l'homme, ne sont pas de vains mots pour eux, il suffit de regarder l'Histoire s'il fallait s'en convaincre ... Ils ont probablement eu le tort de croire en vos belles paroles et de vous élire, mais passons, vous êtes là et il faut bien faire avec, pourtant il serait bon que vous compreniez que vos fredaines amoureuses nous importent peu, votre rôle n'est pas d'être un super people faisant la une des journaux à scandales, laissez cela à d'autres , mais de grâce, mettez votre « ego » en sourdine, quand dans le rôle de votre mandat, vous représentez le premier des français, à défaut d'intelligence, sachez être poli .
N'est respecté que ce qui est respectable !

Au-cours des jours précédents, et si je vous ai fait faux bon, c'est tout simplement que je n'ai pas voulu en prendre le temps, je baignais au c½ur même du bonheur, et j'en ai jouis au maximum ...
Rien n'était prévu, sauf la visite hebdomadaire de maman, et tout a coulé de source, limpide comme de l'eau de roche, formule cliché qui exprime néanmoins si bien cet état de « grâce » qui fut le nôtre ces derniers jours . Le sourire d'un bébé, la douceur de ses mains sur votre peau parcourant le dessin du visage, s'agrippant aux cheveux se mêlant à ses doigts ... éveillant un halo de lumière qui vient de l'intérieur, monte en vous comme une sève, et éclabousse la vie de sa raison d'être !
La confiance des parents qui vous sollicite pour une petite aide, non, ce n'est pas être utile que de répondre OUI, c'est savoir que le temps ne se compte plus dès le moment précis où déjà avant sa venue on s'abandonne à la liesse de le savoir bientôt chez soi . Retrouver sans les chercher les gestes d'antan, les comptines chantées hier pour les enfants qui refluent à l'avant scène, juste parce que bébé est là, le petit de notre petit !
J'avais écris un jour, LE BONHEUR, JE LE VEUX ! sans trop y croire, bien que ... Mais voilà qu'il est là, qu'il s'installe, que nous le laissons faire, et que c'est bien ainsi ... Pour vous aussi, je le veux !